Et nous voici dans la cinquième partie de ce dossier sur ma saga vidéoludique préférée ! Et le chemin reste encore long puisque nous ne sommes encore qu'au début de l'histoire de Raccoon City et du virus T ! Nous allons donc nous pencher sur l'épisode 2 de la série et il faut avouer que lorsque la bestiole arrive en 1998 sur PS1, elle nous fout une belle claque dans la rétine. Nous incarnons Léon pour la première fois et nous ne nous doutons pas encore qu'il va être le protagoniste de l'incroyable épisode 4. Pour l'instant, le jeune Léon S. Kennedy est un jeune flic qui croit que la ville est envahi par des drogués... Il est miiiignon ;)

Un nouveau duo

Et c'est aussi avec  Claire Redfield que nous allons vivre cette seconde aventure ! Cette dernière débarque à Raccoon City bien décidée à retrouver son frère, un certain Chris... Elle fait rapidement la connaissance de Léon qui, comme je le soulignais plus haut n'a pas de chance ; c'est son premier jour de boulot et il se fait déjà attaquer par ce qu'il pense être des drogués... Dans le feu de l'action il tombe donc sur Claire poursuivit par un zombie très énervé.

Il la sauve de justesse et ils s'enfuient tous les deux avec la voiture de fonction de Léon mais sont tout de suite pris en chasse par un poids lourd. Là, on flippe un peu mais le pire est sur le siège arrière...En effet, un zombie farceur est planqué à l'arrière et fait une entrée en matière dont je me souviendrai toute ma vie. Nos deux amis  ils terminent leur course un peu prématurément et se séparent afin de sauver leur peau....

Encore une fois il est possible de choisir entre deux personnages, Claire ou Léon, choix impliquant bien sur des changements dans le scénario...

Le "zapping system", grande nouveauté de ce deuxième épisode nous offre d'ailleurs bien plus de possibilités puisqu'il existe deux scénarios différents...En recommençant le jeu avec Claire par exemple, l'histoire tiendra compte de la progression de Léon dans une partie antérieure.

Anecdote marrante à ce propos, les développeurs se seraient inspirés de "Retour vers le futur"...

Une ambiance plus angoissante

En effet, l'ambiance est un peu différente de celle du premier opus puisque nous sommes dans la ville et dans un commissariat. L'angoisse est plus soutenue, l'atmosphère plus glaciale. On a droit à de belles cinématiques, notamment la transformation de William Birkin, le créateur des virus T et G. En effet, sous la menace des forces spéciales d'Umbrella, ce dernier s'injecte le virus et devient un des boss les plus effrayants du jeu. Nous aurons aussi la bonne surprise de faire la rencontre du grand frère présumé de Némésis (qui c'est celui-là ?) le Tyran T-103, un monstre plus évolué que le Tyran de l'épisode 1 et qui a de longues griffes au bout des pattes... Il passe nous faire un petit coucou de temps à autre pendant la partie et c'est assez surprenant...On sait évidemment que cette idée sera réutilisée et améliorée dans le troisième épisode de RE. Quoi qu'il en soit, Kamiya nous offre une jolie preuve de son habileté à nous foutre un bon coup de pression !

D'ailleurs, si vous vous souvenez bien, contrairement à RE1 ou l'on démarre « tranquillement » dans le hall du manoir, on débute ce volet directement dans une ruelle avec 50 zombies autour de nous. Histoire de bien comprendre que les méchants sont beaucoup plus nombreux qu'au manoir Spencer...

Côté pratique nous pouvons toujours stocker nos armes et nos objets dans les précieux coffres reliés les uns aux autres par ce système exceptionnel encore inconnu à ce jour. Un bel arsenal avec de nouvelles armes customisables nous permettra de buter du zombiac à tout va et même si nos chers ennemis manquent cruellement de réactivité le bestiaire s'étant diversifié on aura le plaisir de rencontrer des énergumènes tel que "le licker" charmante créature descendant du zombie, accessoirement aveugle...et qui rampe sur les murs. Son nom, qu'il doit à sa très longue langue, fait frémir les joueurs qui le découvre dans une des scènes les plus marquantes de RE2 : En effet, Léon emprunte un petit couloir au fond duquel une fenêtre donne sur la rue sombre...Là, furtivement, une énorme bestiole passe et on sait à cette minute qu'on va trinquer...On ouvre la porte sur notre droite et c'est dans ce couloir que le licker nous attaque par le plafond... Grand moment !

C'est aussi dans cet épisode que nous faisons la connaissance d'Ada Wong, une jeune femme très sexy qui se rappellera à notre bon souvenir dans Resident Evil 4... Léon et cette dernière vont développer une relation assez forte qui se terminera assez mal, leurs intérêts n'étant pas spécialement les mêmes... Capcom sait faire pleurer...aussi !

Petit plus bien sympathique à mettre en lumière également, le bonus "The 4th Survivor" disponible à la fin du jeu (sous réserve de le finir en moins de trois heures sans sauvegarder... Fastoche non ?)

Dans cette mini aventure bien stressante, on aura la possibilité d'incarner Hunk ou un bon gros morceau de Tofu dénommé...Tofu ! Ce dernier, est une parodie charmante du personnage de Hunk et devra accomplir la même mission avec pour seule arme un simple couteau... Il aura l'avantage de se déplacer plus vite (dans un style certes très improbable...) ce qui reste un avantage à ne pas négliger puisque le but du jeu et de s'enfuir avant la fin du compte à rebours tout en prenant soin d'éviter la masse de zombies qui te colle aux fesses...

Resident Evil 2 obtient de très bonnes critiques concernant son réalisme et son aspect cinématographique bien supérieurs au premier opus. Il se vendra à 6,7 millions d'exemplaires, tous supports confondus.

Il sortira ensuite sur PC, Nintendo 64, Dreamcast, Gamecube et sera téléchargeable sur le Playstation networks. A noter que la Version N64 était de toute beauté avec quelques ajouts comme, entre autres, la possibilité de changer la couleur du sang et le taux de violence ou encore des costumes inédits...

Bref, un grand moment de la série qui restera gravé dans nos mémoires. D'ailleurs, si l'envie vous prend, sachez qu'il est disponible sur Vita et que, même si ça pique un peu les yeux, qu'est-ce que c'est bon !