Quand on passe son temps à dire que « les jeux c’était mieux avant », il faut bien assumer derrière et prouver que c’était du bon ! Et pas seulement en parlant des aventures d’un plombier italien ou d’un elfe en tunique verte…Mais la tâche est loin d’être difficile car les bons jeux remplissaient mes étagères dès mon plus jeune âge et j’en garde des souvenirs tendres et impérissables.

Le roi des Monster Trucks !

Et pour ce retour en arrière dans les rayons de mes jeux préférés je suis remontée très loin…Jusqu’en 1989 pour être précise. A cette époque je suis une petite fille déjà passionnée de jeux vidéo et avec mon frère et mon cousin nous passons le plus clair de notre temps assis par terre dans les chambres de l'un ou des autres, manettes en mains à mettre nos pouces à rude épreuve sur les Track’n field et autres softs au gameplay rigide (mais tellement savoureux) du moment… Et un des jeux sur lequel nous avons passé beaucoup de temps à l’époque de la NES fut probablement Super Off road. Comme son nom l’indique ce jeu aux très bons graphismes pour l’époque nous entraine dans un rallye endiablé sur des circuits sablonneux remplis d’obstacles. Il faut savoir que le jeu fut créé en l’honneur d’un pilote très connu dans les années 80, Ivan Stewart surnommé dans le milieu « Iron man » et qui fut l’une des stars de l’écurie Toyota.

 

Il pilotait les fameux 4X4 du jeu, des « Monster Truck », des véhicules impressionnants aux roues gigantesques. Il eut même son propre Truck puisque Toyota produisit un véhicule en édition limitée à son effigie. Grande classe ! Il ne faut pas s’étonner que la star des dunes hérita également de son propre jeu vidéo !

Mais revenons au jeu en lui-même. S’il n’y a pas grand-chose à dire sur le Gameplay d’un jeu de rallye, il n’en reste pas moins que le soft était vraiment une tuerie. Les circuits étaient visibles en intégralité ce qui donnait une vue d’ensemble sur la course et un côté dynamique à la partie. Seul, le jeu était déjà sympa mais à plusieurs ça devenait un véritable festival d’accélérations et de dérapages intensifs pour espérer gagner les championnats ! Sur la NES nous pouvions donc organiser des rallyes jusqu’à 4 pilotes et profiter d’une expérience survoltée ou le joueur devait choisir le pays qu’il voulait représenter.

J’ai d’ailleurs le souvenir des podiums où résonnait l’hymne du vainqueur en version 8 bits off course… Bien sûr, les 4X4 pouvaient être améliorés, il fallait donc ramasser un maximum d’argent pendant les races, ou logiquement gagner des courses. Des petites bourses étaient dispersées çà et là sur les circuits et je me souviens encore des batailles endiablées pour les récupérer le premier ! A chaque fin de course c’était donc le moment le passer au garage le « Ironman Speed shop » et d’upgrader nos bijoux aux roues surdimensionnées…D’ailleurs à ce sujet, autant dire que ça n’était pas si limpide que ça durant les courses, les voitures ayant forcement l’air de Micro machines mais ce petit côté « jouet » est probablement ce qui me séduisait le plus étant gamine…

Côté améliorations on pouvait changer de moteur pour transformer sa petite titine en avion de chasse, ou encore acheter de la nitro, changer les amortisseurs et les pneus pour s’assurer un parcours d’enfer ! C’était pas le bout du monde mais on était déjà si loin dans les sensations ! A savoir que le jeu sorti également sur Amiga, CPC, C64, ZX spectrum, Megadrive ou encore la Super Nes. En bref, Super off road reste un souvenir explosif de mon répertoire NES et à mon sens il mériterait bien d’être remis au gout du jour car je ne suis pas certaine qu’il dénoterait tant que ça aux côtés d’un Trials Evolution, même si certains diraient que c’est incomparable…Et pourquoi pas ?


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