C'est parti pour l'Actu Vidéoludique du Captain du mois de décembre 2017, absolument pas en retard bande de mauvaises langues. On y cause dinosaures, Creative Assembly, Soldak Entertainement et Warhammer. Vous retrouverez plus bas une version partielle de l'article, que vous pouvez consulter dans son intégralité sur mon site, comme d'habitude. Notez que nous avons franchi la barre des 300 articles sur le site internet ! Merci à tous pour votre généreuse fidélité. Et bonne lecture.

 

Mechas vs Zombies (They Are Billions)

 

Un petit jeu est paru en accès anticipé, et fascine les foules, ainsi que votre humble serviteur. Jeu de gestion de survivants, vous devez vous étendre peu à peu en récoltant des ressources, en fabriquant de l’énergie, et en mettant en place des structures de peuplement et divers bâtiments débloqués par la recherche. Mais c’est aussi un jeu de zombies, car votre base principale est entourée de ces créatures, qui tâcheront de vous rendre la vie difficile en attaquant régulièrement, d’autant que la fin de partie coïncide avec une vague de plusieurs milliers de zombies…

 

Pour vous prémunir de ce danger, pas le choix : vous construirez des murs, des tours, des structures de défense, vous vous étendrez au fur et à mesure en faisant attention à ce que l’infection ne se propage pas à l’intérieur de votre base, vous enverrez des expéditions pour nettoyer des endroits afin d’y prospérer, et vous finirez par sortir dans un monde steampunk des mechas, des snipers et des lance-flammes afin de repousser l’adversaire en recherche de cerveau. Nous en avons d’ailleurs fait un test ici.

 

 

 

Les dinosaures sont partout (Parkasaurus et Prehistoric Kingdoms)

 

Les parcs préhistoriques ont la côte. Après l’adaptation de Jurassic World déjà prévue, c’est pas un, mais deux jeux vidéos sur ce thème qui ont prévu de sortir l’an prochain. Parkasaurus a pour lui sa direction artistique, mignonne et cubique à souhait, et qui a l’air de prendre le genre au sérieux avec des recherches, le contentement des dinosaures, les à-côtés du parc, et j’en passe. Prehistoric Kingdoms se présente, lui, avec un petit air à la Cities : Skylines, et promet déjà beaucoup de mécaniques. La concurrence promet d’être rude, d’autant que ces deux jeux sont développés par deux petits studios indépendants inconnus du marché. Complot ou business ? Je vous laisse juge.

 

 

Les jeux Soldak, des bijoux d’inventivité (Zombasite : Orc Schism)

 

Le petit studio Soldak Entertainment, composé de Steven Peeler et de sa femme Delilah Rehm, a sorti cinq jeux assez originaux, pas forcément très jolis, pas toujours avec une jouabilité ou une interface exemplaire, mais qui ont le mérite de proposer des expériences souvent originales, mêlant action-RPG, hack’n’slash, stratégie et univers assez développé. En 2007, ils sortent Depth of Peril, un hack’n’slah assez classique, rendant hommage à la série Diablo (1997-2012) avec ses combats en temps réels à coup de clics frénétiques, ses compétences, et ses nombreux objets, mais avec un monde en évolution constante avec une once de stratégie. Vous avez en effet une maison, où vous pouvez poster des gardes et garder vos reliques, vous êtes en lien diplomatique avec de trois à six autres guildes, que vous pouvez attaquer ou avec qui vous pouvez vous allier, et les quêtes impactent le monde : si vous ne tuez pas vite le mage qui propage la peste, des marchands mourront dans le village qui vous sert de base arrière, si vous ne tuez pas deux monstres légendaires, ils s’allieront peut-être.

 

Kivi’s Underworld (2008) prend le contrepied, en proposant une expérience moins stratégique, bien plus simple, et se finissant plus rapidement. Din’s Curse (2010) reprend le monde des deux précédents jeu, en remettant en place la gestion en temps réel des quêtes, alors faites attention aux menaces d’invasion d’un village si vous ne voulez pas voir tout brûlé en rentrant, les événements étant générés aléatoirement, par exemple un boss qui envoie un assassin pendant que vous êtes dans le donjon dans un village, et qui s’amuse à tuer tout le monde en votre absence. Drox Operative (2012) vous lance cette fois dans l’espace, en reprenant les mondes dynamiques et la diplomatie avec races et planètes. Et finalement, Zombasite (2015), reprenant tous les éléments des précédents jeux, rajoutant une dynamique zombie, un clan à protéger, et toujours cette patte graphique spéciale et ce monde dynamique où les monstres prennent loin de vous du galon pour devenir de vrais chefs de guerre capables de vous poser un problème. Vous retrouverez de nouvelles races, comme celle des Orques Noirs, de nouveaux seigneurs zombies, des ennemis, des guildes, la possibilité de mieux placer vos troupes pour défendre votre clan, et j’en passe. Cela fait maintenant 10 ans que Soldak continue de nous pondre un type de jeu assez original, et on ne peut que les encourager à continuer.

 

 

L’épisode de décembre 2017 clôt donc cette année. Je vous souhaite évidemment une excellente année 2018, pleine de bonnes choses (et de bons jeux ?). A la prochaine.

 

Précédentes éditions (2016)

 

Précédentes éditions (2017)