Dimanche dernier, j'ai eu l'occasion de me rendre à la Paris Games Week afin de tester la dernière version de PES 2015. J'ai pu le temps de 3 matchs m'essayer à une version qui m'a été présentée comme étant la version quasi-finale du jeu. Quelles sont donc les différences avec la démo et à quoi devez-vous vous attendre le 13 novembre prochain ? Commencez par louer un bunker et des réserves de nourriture, vous allez en avoir besoin. 

 

Ce qui a changé 

 

La physique de balle

 

Exceptionnellement je ferai court sur cet article. Inutile de m'étaler sur les points forts du jeu que vous connaissez tous (Player ID, Gameplay, visages des joueurs, rythme du jeu, Champions League, fun...). Non je vais simplement vous dire que depuis la démo, Konami ne s'est pas reposé sur ses lauriers, loin de là. 

Il apparaît clair à mes yeux que le studio anglais a fait part des retours joueurs sur la démo au studio japonais qui a par conséquent, ajusté le tir juste avant la sortie du jeu. Au menu des améliorations ? La physique du ballon qui est beaucoup moins rapide, un peu plus lourde et qui fait clairement pensé à un mix magnifique (PES 2014 + PES 2015 V.Gamescom). En modifiant la hauteur de la pelouse (basse, normale ou haute), et en modifiant le climat (soleil, pluie), les sensations balle au pied sont également différentes. Sur 3 matchs il est difficile de vraiment vous expliquer en quoi mais il y a ces petits plus qui font que l'expérience in game change bel et bien. 

 

Les passes et les frappes 

 

Concernant les passes, le jeu sera un peu plus manuel et il sera difficile de jouer très rapidement à une touche de balle sous peine de voir sa précision de passe diminuée. Même son de cloche sur les passes en profondeur et surtout, sur les frappes. Konami a trouvé le bon équilibre entre puissance et réalisme et clairement, il est beaucoup plus difficile de cadrer sa frappe et d'envoyer un missile stinger des 30 mètres. 

 

La fluidité 

 

Pour le reste, le jeu apparaît encore plus fluide avec quelques animations supplémentaires donnant plus de cohérence à l'ensemble (notamment sur les dribbles, le jinking run et les changements de direction). C'est évidemment beau, ça bouge bien et c'est du PES dans ce qui se fait de mieux puisque (très bonne nouvelle) le rythme global se rapproche clairement de celui de la Gamescom qui avait été très apprécié par beaucoup de joueurs. 

 

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Les quelques subtilités in Game

 

J'ai pu m'essayer avec un ami sur trois rencontres : Yokohama F-Marinos - Cerezo Osaka (oui, le seul dans l'histoire de la Paris Games Week) / Inter Milan - Milan AC et Argentine - Pays-Bas. 

La différence de vitesse entre des petites équipes et de grandes équipes est assez conséquente mais n'est pas non plus éxagérée. En revanche, en termes de physique, on ressent plus rapidement la fatigue avec des petites équipes qu'avec des cadors du football mondial. À voir sur le long terme mais plus que jamais, la gestion de vos efforts semble être primordiale. J'ai trouvé que les attaquants qui rushaient sur 50 mètres avaient par exemple plus de mal pour revenir défendre en sprintant. Ce n'est pas plus mal me direz-vous. 

Pour le reste que dire. Les menus sont classes, clairs, stylés. Les modes de jeu dont le mode entrainement m'ont l'air plus complet qu'auparavant (à vérifier dans la version finale évidemment) et on prends toujours autant de plaisir à jouer face à un joueur humain (salut Matt ;)): le fun est toujours là avec un côté un peu plus manuel dans les passes et les tirs. 

Conclusion ? Disparition de toute vie sociale prévue pour le 13 novembre prochain.