2013. La frontière finale. Par-delà ses étoiles se trouvent un lointain passé rempli d’avenir dans lequel se perdent les infinies pensées de nos souvenirs oubliés.

 

Car oui, il s’en est passé des choses, en un an. En ce qui me concerne, j’ai terminé mes études en sortant par la grande porte, je suis parti au Japon pendant six mois, j’ai cuisiné des cookies à la framboise, une flopée de nouveaux animes est venue enrichir mon répertoire, j’ai découvert Salty Bets, Google a fait de la merde avec Youtube tout au long de l’année, j’ai acheté une 3DS… bon, et puis j’ai rejoint Gameblog, même si c’est assez difficile de s’en rendre compte étant donné le zèle que je montre pour entretenir mon activité sur ce site. S’il m’arrivait d’écrire régulièrement il y a quelques années, il faut croire que mon inspiration a fini par se ternir quand j’ai commencé à m’expérimenter dans d’autres domaines, trop nombreux pour les mentionner. Et c’est pas plus mal, ça me permet d’explorer ce que je veux garder comme passe-temps.

Mais peu importe mes loisirs et mes passe-temps, passons plutôt au sujet principal de cet article personnel : mes loisirs et mes passe-temps.

Coté jeux-vidéo.

Yep, on est là pour ça après tout.

D’ailleurs, si vous pensiez voir autre chose qu’un truc personnel en venant sur cette page, j’en suis désolé. En fait, vous n’êtes même pas obligé de continuer, j’écris juste ça parce que j’ai envie et qui sait, peut-être que ça donnera à quelqu’un une envie de jouer à quelque chose. Youpi.

Puisqu’il s’agit de mon premier bilan sur une année de jeux, j’ai décidé d’écrire sur papier la première chose qui me passait par la tête en repensant aux jeux auxquels j’ai joué durant cette année 2013 sans trop me prendre la tête sur la cohérence ou la justesse. Voyons un peu de quoi ça a l’air…

 

…Merde.

Bon, changement de programme, je vais juste parler des jeux qui ont défini mon année en les glorifiant l’un après l’autre dans ce pourquoi ils m’ont marqué. Là. Pour être honnête, j’ai pas vraiment envie de parler des consoles, de l’impact qu’elles ont eu ou de ce qui nous attends, je préfère parler des jeux en eux-mêmes. J’ai aussi joué à d’autres trucs que ceux que je vais mentionner en-dessous, mais c’est eux qui ont bien défini mon année 2013, alors pouet.

 

OST de l’année 2013 : Sonic Lost World (Wii U/3DS)

C’est un fait établi, s’il y a bien une chose à laquelle on peut s’attendre dans un jeu Sonic, c’est une bonne ambiance sonore, et le dernier jeu sorti de chez Sonic Team ne fait pas exception. Si le jeu en lui-même n’aura pas été bien reçu par tout le monde, moi compris, les musiques qu’il contient sont un véritable bonheur pour les tympans. Le thème principal Wonder World ne manque pas de me faire sourire à chaque fois que je l’écoute tellement il est gorgé de bons sentiments et de positivité, Windy Hill Zone 1 est dynamique et donne envie d’aller s’amuser tout en laissant tourner la musique et Dragon Dance est magnifique et aurait presque eu sa place dans un dernier donjon d’un bon JRPG… C’est fou ce qu’on peut écrire comme bêtise quand on ne pense pas à grand-chose.

Vous savez ce que c’est, le pire dans tout ça ? J’ai à peine joué au jeu chez un pote. Après la franche réussite que fut Sonic Generations, on était en droit de s’attendre à beaucoup d’un autre jeu Sonic sur Wii U. Loin d’avoir eu le droit à un autre Sonic 06’, c’est tout de même avec un certain sentiment d’amertume qu’on voit ce Sonic Lost World. Il y a des bonnes idées, mais la plupart sont mal exécutées. Le level design est irrégulier et offre des niveaux parfois amusants à explorer, parfois franchement ennuyeux. Au final, comme toujours, on aime ou on n’aime pas. J’aime pas le jeu, mais alors, j’aime sa musique.

 

Surprise de l’année 2013 : Dust : An Elysian Tail (Steam)

Attrapons Castlevania. Non, pas ce Castlevania en 3D tout pourri que vous feriez mieux d’abandonner au bord de la route, je parle des bons Castlevania en bonne vielle 2D qui sont venus illuminer mes heures de jeu. Qu’il s’agisse des épisodes NES et SNES où il fallait rester concentré jusqu’à la fin pour pouvoir espérer en voir le bout, ou des épisodes DS tournant plus vers l’exploration et la gestion du personnage, tout était rassemblé pour passer un bon moment. Commençons donc par rajouter ces moments dans un plat à pâte.

Maintenant, attrapons Metroid. Non, lâchez Samus Aran, ce sera pour plus tard. Récupérez le placement des secrets et l’intelligence du level-design et rajoutez le donc au mélange.

Enfin, recouvrez tout d’une saupoudrée de Megaman en remplaçant les parties métalliques par de la fourrure et vous obtenez... Megatroidvania : Furry Edition.

Et ça marche, ça marche même carrément bien. Si j’avais pris le jeu parce qu’il était en soldes, j’aurais très bien pu le prendre au prix complet si j’avais su que je prendrais autant mon pied en y jouant. Tout ce que j’aime dans les jeux de plateforme et d’action était rassemblé là, au milieu d’un monde et de personnages tout pleins de charisme, avec un voice acting d’une qualité qu’on ne voit que trop rarement de nos jours.

C'est ça, payez vous une tronche de canard.

Que dire de plus ? Les environnements sont époustouflants, l’ambiance du jeu est grandiose, les contrôles sont absolument parfaits, et si on peut déplorer que le gameplay soit légèrement répétitif en s’approchant de la fin du jeu, celle-ci est superbe et récompense bien le chemin accompli. Et je ne parle même pas du challenge qu’offrent les niveaux de difficultés les plus hauts, ou de l’effet Metroid vous poussant à collecter 100% des récompenses dispersées aux quatre coins des niveaux.

Au final, le jeu m’a très agréablement surpris, et je suis bien content d’avoir pu y jouer cette année. Avec les soldes Steam au pied du sapin, foncez donc y jouer et passez un bon moment.

 

Hype de l’année 2013 : Pokémon X/Y (3DS)

Les gens me côtoyant ne l’ont que trop constaté, j’ai été horriblement frustré de voir les gens du monde entier commencer Pokémon trois ou quatre jours à l’avance pendant que j’attendais ma copie japonaise du jeu, me rongeant les ongles en me remplissant de haine et de colère tandis que les joueurs racontaient leurs aventures et commençaient déjà à construire leur team et à combattre entre eux, sans parler des piques m’étant destiné.

Qu’est-ce que je l’attendais, ce Pokémon ! Un passage à la 3D, la possibilité de personnaliser son personnage, les langues disponibles directement dans le jeu, et plus encore à venir dans un épisode qui s’annonçait comme l’apogée d’une série de jeux tous aussi bons les uns que les autres. Ma passion, un peu retombée à la quatrième génération, s’est bien réveillée à la cinquième avec Pokémon Blanc et Noir, et Pokémon Blanc 2 et Noir 2, et j’ai tellement aimé ces jeux que j’y ai joué encore longtemps après leur sortie. Construire des teams compétitives est vite devenu un passe-temps, et jouer en ligne pour les essayer était vraiment quelque chose d’exceptionnel. Si la sortie d’un nouveau jeu Pokémon me promettait une aventure aussi grandiose que ses précédents opus, qu’est-ce qui aurait pu m’empêcher d’avoir envie d’y jouer ?

Et puis le jeu est arrivé, envoyé un jour avant la sortie mais reçu trois jours après la sortie officielle. Est-ce qu’il a comblé mes attentes ? Eeeeeeeh à peu près. L’aventure était agréable, le jeu est bon, et l’aspect compétitif n’a jamais été aussi confortable dans un Pokémon. Pour quelqu’un aimant les combats comme moi, créer une Team n’a jamais été aussi pratique. Et pourtant… et pourtant, quelque chose clochait. Le jeu, bien que travaillé, semblait mal terminé, ou alors pas aussi bien que les précédents. Dans Pokémon Noir et Blanc, les personnages étaient tellement agréables et développés que je me suis facilement attaché à eux, alors que là… j’aurais du mal à me rappeler des noms d’un seul des rivaux ou de leurs motivations.

Et puis la Team Flare… Si dans les précédents jeux, les différentes teams de méchants avaient une certaine motivation et poussaient le joueur à les détester et les combattre, ici, la Team Flare me faisait juste pitié. Si là où la Team Rocket n’avait pas besoin de motivation avec leur charisme et leur attitude, la Team Flare m’a juste donné l’impression d’être une équipe de clown habillés en orange sans direction efficace. J’ai quand même hâte de lire l’arc du manga pour m’y attacher un peu plus, mais ça ne sera pas facile avec ce qu’on a eu avant.

Dans tous les cas, j’en aurais quand même bien parlé et je l’aurais quand même bien attendu. Mon jeu Pokémon préféré restera BW pour le moment, mais ce fut quand même une bien belle aventure.

 

Déception de l’année 2013 : JoJo’s Bizarre Adventure : All Stars Battle (PS3)

Bon, j’ai quelques précisions à donner pour celui-là. Ce n’est pas une déception au sens que le jeu est mauvais, mais plutôt une déception dans le sens où mes attentes étaient bien trop hautes pour un jeu comme celui-là. J’ai découvert JoJo au début de l’année, avec l’anime sur les parties 1 et 2, et si je devais résumer en quelques mots, ce serait HNGRTANGOLY SHIT IT WAS AWSUM. Quand on m’a dit qu’un jeu de combat allait être réalisé sur cette série, j’étais à peu près dans le même état d’esprit. Etant un grand fan de VS Fighting et toujours en recherche de plus de jeux à doser, c’était l’occasion non seulement de rajouter du sel dans ma bibliothèque de jeux, mais aussi de me mettre à lire le manga et de découvrir JoJo pour de bon.

Et puis le jeu est arrivé, et puis on a joué, et puis… on a arrêté. Comme un passage au bar, on l’a malheureusement vite oublié. Etant d’abord un fan de jeux de combat avant d’être un fan de JoJo, j’imagine que le fanservice n’a pas été très efficace sur moi, et j’ai vite trouvé le tout un peu mollasson, voire un peu lourd à jouer. Au final, il sera resté une journée en freeplay, et on sera retourné sur nos jeux habituels.

Je suis certain que les gros fans de JoJo doivent prendre leur pied en y jouant, mais pour ma part… ça n’a pas marché.

 

Nostalgie de l’année 2013 : Final Fantasy VII (PS1)

Snif ?

Oh mais… snif… mais c’est qu’il y aurait comme un parfum de… snif ?

Ah mais oui, c’est bien de la nostalgie, celle qui vous attrape par les roubignoles et vous traine jusqu’à votre console pour jouer à ce jeu qui vous appelle et auquel vous ne savez pas résister. Et si vous n’avez jamais été trainé par vos raisins jusqu’à une console, rien ne vous empêche de commencer dès maintenant.

Quand on choisit un jeu auquel on va s’engager, la procédure est souvent très compliquée. A quoi j’ai envie de jouer ? Est-ce que je veux y jouer longtemps ? Qu’est-ce que je fais si ça ne me plait pas ? Et si j’ai besoin d’aller pisser au moment d’allumer la console ? Et si le jeu auquel je veux jouer me sert de cale pour mon bureau ? Et pourtant, certains jeux sautent carrément la procédure et s’imposent à votre esprit comme un hippopotame impose sa gueule à la girafe qui essaie de lui voler sa bouffe à travers les torrents et les cascades sous laquelle s'entraine un moine tibétain. De quoi je parlais déjà ?

Final Fantasy VII, c’est un peu mon péché mignon, comme la boite de cookies qui vous fait de l’oeil et qui se retrouve déjà vite à peine vous avez détourné la tête. J’étais encore au Japon à ce moment-là, en train de rien faire après ma journée de travail, quand j’ai vu arriver quelque chose dans mes recommandations Youtube. Ce regard familier, un mélange de vert et de noir, une forme circulaire et un titre ayant frappé mon enfance. L’OST de FFVII venait de resurgir sans crier gare, et sans que je comprenne pourquoi, j’avais déjà relancé le jeu. Qu’il s’agisse de nostalgie ou de stupidité, peu importe, j’aime profondément ce jeu, et j’ai eu subitement envie de retourner à l’aventure.

J’ai donc recommencé une partie entière, en me fixant un run No-Materia, n’ayant jamais essayé avant. Et ce fut sacrément bon, redécouvrir un jeu qui vous fait kiffer n’avait jamais été aussi amusant. J’ai un backlog aussi long que mes cheveux, mais je n’ai pas regretté un seul instant d’être retourné sur un de mes classiques. En y repensant, ça ne rate jamais, je joue à ce jeu-là au moins une fois par an, et j’adore ça à chaque fois. Le jeu est loin d’être parfait, et je ne connais que trop bien ses défauts après l’avoir parcouru en long, en large et en travers, mais il reste un de mes jeux préférés. Je peux lancer le jeu et le faire d’une traite sans m’ennuyer un seul instant. C’est fort, la nostalgie.

 

Meilleur souvenir de l’année 2013 : Tales of Vesperia (PS3)

Encore plus personnel que ce n’était possible jusqu’à maintenant. Si Final Fantasy VII est mon péché mignon, Tales of Vesperia est le repas de Noël que je déguste avec plaisir en famille. Bon, j’y joue tout seul du coup, mais vous avez compris l’idée, hein ? Y a le sapin, les cadeaux, et la magie dans l’air.

Après avoir terminé la version PS3 après l’avoir importée l’année dernière, le jeu est allé rejoindre mon étagère pour ne pas en bouger jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais jamais platiné un jeu, et que si je devais en choisir un pour commencer, ce serait celui-là. Je me demande si je me serais quand même lancé dans l’aventure du Platine si j’avais su dans quoi je me lançais, mais peu importe, j’ai relancé le jeu et je suis reparti à l’aventure.

Comme pour Final Fantasy VII, Tales of Vesperia étant mon préféré de la série, c’était aussi le pied. J’ai redécouvert le jeu comme je ne l’avais jamais vu avant, qu’il s’agisse du succès à obtenir pour finir le jeu en un temps limité ou pour celui d’avoir utilisé tous les points de sauvegarde. Dans la frustration et la joie, dans la douleur et l’osmose, dans le sel ou le poivre, j’ai passé les centaines d’heures de jeu sans m’en apercevoir, jusqu’à obtenir ma récompense finale, un simple amas de pixels bleus dont personne ne se souciera à part moi.

Mais c’est mon amas de pixels bleus, ha. Ça doit être ça que ressentent les chasseurs de Pokémon shiney…

 

L’affaire à suivre pour l’année 2014 : Kirby : Triple Deluxe (3DS)

 

Kirby : [koeʀbi], n.m. du lat. kurbus, guimauve

  1.  Boule de bonne humeur généralement rose capable d’aspirer et d’ingérer à la vitesse d’une tornade
  2. Jeu de plateforme « vielle école » réputé pour ses propriétés antidépressives

ex : « T’es joyeux… T’as fumé du Kirby ? »

 

Kirby est probablement mon héros préféré sortant de chez Nintendo. Sans parler du pur fun que les jeux peuvent me fournir, voir la petite bouille souriante de cette guimauve rose en lançant le jeu est déjà une bonne raison de commencer à jouer. Chaque épisode a apporté son lot de nouveautés ou changeait drastiquement le gameplay pour offrir à chaque fois une expérience unique en son genre. Qu’il s’agisse de l’intelligent Kirby Canvas Curse sur DS ou de l’impossiblement mignon Kirby : Epic Yarn sur Wii, qu’ils soient tournés sur l’exploration comme Kirby and the Amazing Mirror sur GBA ou un mélange de tout ce qu’il y a de meilleur dans Kirby avec l’excellent Kirby Superstar Ultra sur DS, c’était toujours un vrai plaisir de jouer à des jeux pareils.

Et puis merde, regardez-le. Si on peut reprocher à Mario d’être un gros italien moustachu ou à Link d’être un machin blond vert en collants, qu’est-ce qu’on peut reprocher à Kirby exactement ?

Quand un nouveau jeu a été annoncé sur 3DS, j’étais aux anges, et j’attends cette nouvelle aventure de notre boule rose avec une grande impatience. Heureusement, le jeu est prévu pour très tôt l’année prochaine, donc je n’aurai pas trop à attendre pour retourner au pays de la bonne humeur.

 

Valeur sûre de l’année 2013 : Team Fortress 2 (Steam)

Oh, biggity boy, si je devais parler de mon année 2013, il fallait évidemment que je parle de Team Fortress 2. Quand je veux parler de valeur sûre, je veux parler d’un jeu auquel j’ai joué tout au long de l’année sans jamais m’en lasser une seule seconde. Un jeu qui m’offre une expérience de jeu différente à chaque fois que je le lance, mais qui sait toujours me fournir des heures de bonne ambiance et de rire entre amis. C’est probablement assez surprenant de voir un FPS dans un répertoire comme le mien, mais il me faudrait autre chose qu’un bilan 2013 pour vous dire en quoi ce jeu est différent de tous les autres, et pourquoi il s’agit du jeu figurant tout en haut du classement de mes jeux préférés.

Peut-être que c’est parce que j’y joue quasiment toujours avec deux de mes amis, peut-être que c’est le support constant de la communauté qui me pousse à continuer à être époustouflé par les efforts que celle-ci fournit chaque semaine ou peut-être qu’il s’agit du support encore bien présent de Valve envers leur enfant chéri. Avec la mise à jour imminente de Noël, ça sera la troisième mise à jour que nous aurons eue en à peine quatre mois. Après 5 années de vie et beaucoup de travail à coté avec les Steam Machines, c’est quelque chose de magnifique que de voir Valve s’occuper encore de leur jeu fétiche.

Un joueur que je respecte beaucoup a une fois désigné Team Fortress 2 comme la « Grand-mère de Valve ». Vous savez, cette mamie qu’on aime beaucoup et qui nous a un peu élevé, mais qui commence à radoter et à qui on rend visite de temps en temps pour faire plaisir. Il a cependant retiré ses mots en voyant encore l’amour que Valve porte encore au jeu. Et avec raison. Partir du concept du FPS en le rendant aussi irréaliste et déjanté que possible, qui aurait pu croire que ça marcherait autant ? Certainement pas moi, avant d’essayer et de kiffer ma race pour ne plus lâcher.

Après mes 750 heures de jeu, je ne suis encore qu’un bébé dans ce jeu affectionné par tant de joueurs. J’ai encore beaucoup de choses à découvrir, et je pense bien passer encore un sacré bout de temps sur ce jeu en 2014.

 

Jeu de l’année 2013 : Bravely Default (3DS)

Oh, s’il vous plait, qui ne l’a pas vu venir ? J’ai tellement parlé de ce jeu depuis le début de l’année que j’aurais du mal à savoir par où commencer. L’ayant commencé aux alentours de Mars, au moment où j’ai acheté ma 3DS, je n’en ai que très peu décroché pour me consacrer à d’autres jeux, jusqu’à y revenir pour un baroud d’honneur avant l’arrivée de Pokémon X/Y. Une chose est sûre, Bravely Default est pour moi un modèle de réalisation et d’exécution, et l’extension For The Sequel ne fait que renforcer cette impression en apportant un lot de nouveautés demandées par les joueurs et faites pour améliorer l’expérience de jeu que les joueurs peuvent être amenées à avoir.

Quand on y réfléchit, à qui était destiné un jeu pareil ? Aux hipsters désabusés fans de jeux old-school aux mécaniques primaires ? Aux petits nouveaux dans l’univers des JRPG qui n’ont pas connu cette époque d’or des Final Fantasy sur SNES ? Aux joueurs du pif cherchant juste un jeu à se mettre sous la dent, sans trop y réfléchir ? Peu importe la réponse à cette question, le jeu a fonctionné pour tous ces joueurs, et même plus encore. Reprendre des vielles mécaniques en les remettants au gout du jour tout en ajoutant un nouveau système simple, mais offrant tellement de profondeur et de possibilités que chacun peut vivre son aventure comme il l’entend, était une idée géniale. Quand un système de jeu marche, pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas le reprendre et faire un jeu avec ? Pourquoi partir à midi et quatorze heures quand les solutions les plus simples peuvent fonctionner tout autant ? Certes, innover et changer les habitudes est une bonne chose, mais de toute évidence, ce qui fonctionnait avant fonctionne aussi très bien maintenant. Quand on y pense, le jeu aurait pu sortir sur SNES qu’il aurait été aussi acclamé, et pourtant il est très bien accueilli aujourd’hui. J’espère que ce jeu en inspirera d’autres du même acabit.

Qu’il s’agisse de l’aventure qu’il m’a offerte à travers un univers de fantasy comme on en fait que trop rarement de nos jours, des personnages attachants et travaillés qu’il m’a permis de rencontrer tout au long de cette aventure, de l’intelligence avec laquelle les combats et les mécaniques du jeu ont été mis en place ou de la réflexion qu’il m’a apportée sur ce qui fait un bon JRPG de nos jours, Bravely Default a très rapidement gagné sa place dans mon coeur, et c’est avec une grande joie que je lui donne sa médaille en chocolat qu’il a dignement gagné.

En passant, Bravely Default aurait pu figurer en OST de l’année tellement la bande son m’a époustouflé, mais il était déjà en jeu de l’année, et je fais ce que je veux d’abord, nom d’un chien, zut.

 

Mentions honorables

Même si ils ne m’ont pas marqué comme l’ont fait certains de leurs confrères, il est tout de même de bon aloi de récompenser ces héros oubliés, trop souvent ballotés dans cet océan vidéoludique que le temps ne saura effacer au cours… non, coupez ça, ça ne va nulle part.

 

Digimon Re: Digitize Decode (3DS)

Très sous-estimé, et pourtant très bon, je n’ai vu le jeu mentionné quasiment nulle part dans nos contrées. Si Digimon World, le premier du nom, avait posé des concepts absolument énormes, la pauvre exécution du jeu avait terni les expériences, et seuls les plus nostalgiques pourraient probablement retourner y jouer. Digimon Re : Digitize Decode récupère ces concepts en les exécutant correctement, et c’est assez incroyable de voir des mécaniques de jeu ayant bercé notre enfance dans un jeu très moyen subitement revenir dans un bon jeu. Bonne ambiance, bon scénario, le jeu aurait très bien pu réussir chez nous, vu le nombre de fans de Digimon. Une perle oubliée, j’imagine.

 

Sanctum 2 (Steam)

Oho, encore un FPS? Mais pas n’importe quel FPS, puisque celui-ci introduit également un aspect Tower Defense à l’équation, rendant le tout étonnamment rempli de réflexion et de suspense. Jouer à un jeu pareil m’aurait donné envie de parler des FPS dérivant un peu de l’axe habituel des "pew pew point A vers point B pew pew", qui est totalement injustifié, mais plus présent que les autres. Aujourd’hui, j’ai l’impression (à tort, je le conçois, mais c’est la vision que j’en ai eue, j’ai bien peur) que la première chose à laquelle on pense quand on mentionne les FPS est un machin sans cervelle à l’ambiance sale où il faut tuer tous les ennemis le plus vite possible avant de passer à autre chose, et pourtant… Sanctum 2 demande un tel effort de réflexion qu’agir comme je viens de le décrire ne conduira qu’à votre défaite. Tout comme Team Fortress 2, ce jeu sort du concept "habituel" des FPS, et il est le bienvenu dans mon répertoire. Une bonne surprise.

 

Sonic & All Stars Racing Transformed (Steam)

C’est surprenant de trouver un clone de Mario Kart qui fonctionne bien. Je n’avais pas de très hautes espérances en démarrant le jeu, et pourtant je l’ai adoré dès la première course. Les contrôles sont bons, les personnages sont bien choisis (il ne manque plus que Ryô, Miku et Segata Sanshiro qui arriveront probablement prochainement), et le fait qu’il soit sur Steam permet un confort de jeu inégalé pour la recherche de parties en ligne. Un bon choix si vous cherchez un jeu de course sur PC.

 

SpeedRunners (Steam)

Dans un monde où les super-héros ne sont que trop nombreux pour des criminels déjà en déroute, arriver le premier sur les lieux du crime est nécessaire pour avoir sa place sous les feux de la rampe. Par conséquent, le meilleur moyen de voir qui est le plus rapide est de faire la course, ce qui donne un surprenant mélange entre jeu de course et jeu de plateforme. Imaginez Mario Kart, Megaman et les Indestructibles rassemblés dans un seul et même jeu.

Le jeu a failli terminer en surprise de l’année tellement il a été fun à jouer, même en accès anticipé. Cependant, SpeedRunners étant encore en beta, il m’a semblé plus juste de mettre Dust à sa place, en attendant de voir comment le jeu va évoluer dans les mois à venir.

 

Super Street Fighter IV Arcade Edition v.2012 (X360/Steam)

Hé mais dites, les nobles disciplines, les sacs de sel, les insultes raciales et les hurlements à foison, on les a oublié ? Ils sont où ces fiers guerriers, libres de vivre comme ils l’entendent dans ce monde incroyable qu’est celui du Versus Fighting ? Qu’avons-nous fait de ces heures passées dans un sous-sol à travailler des centaines de fois le même combo en commentant à côté des matches endiablés pour conserver le peu de hype qu’il nous reste ? Inéluctablement, l’ordre est-il né du chaos ? Hein, tas de lopettes !

Que nenni, que nenni. Le jeu est bien vivant et fait encore parler de lui. Après m’être fait démonter pendant 6 mois par les japonais sur borne pour ensuite revenir en terre sainte et affronter mes camarades SWGA-iens, j’ai quand même passé un sacré bout de temps sur Street Fighter IV. Et avec la version Ultra qui est à nos portes, le jeu à encore de belles années devant lui.

 

Touhou Puppet Play Enhanced 1.8 (GBA)

 Ah, ça, c’est un peu le vilain petit canard de cette rétrospective, car il s’agit non pas d’un jeu à part entière, mais d’un hack de Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille sur GBA. Je n’ai aucune excuse, sinon que je suis fan de Touhou et de Pokémon, et qu’un jeu rassemblant les deux m’a évidemment fait de l’½il. Ceci étant, le hack est suffisamment travaillé pour en profiter correctement.

 Le jeu permet non seulement de revivre l’aventure à Kanto, mais quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai vu que la région de Johto a été également introduite dans le jeu, ajoutant un nombre incroyable d’heures pour un hack. Et le challenge final est absolument grandiose, du genre que j’aurais aimé voir dans un jeu officiel. Un grand moment, qui m'a donné envie de me pencher un peu plus sur les autres hacks des version GBA de Pokémon.

 

C’est fou le chemin qu’on a pu accomplir en arrivant jusqu’ici, autant pour vous que pour moi. Et maintenant, je n’ai aucune idée de comment terminer ce billet sur moi. Donc je vous laisse là-dessus, et puis tant pis pour le reste. 

Vous pouvez maintenant retourner sur Internet et reprendre une activité normale. BÔBAÏ.