Phénomène avec plusieurs millions de comptes créés en français, en anglais ou en portugais, Amour Sucré est sans doute un des jeux video français les plus populaires… et personne n'en parle ! Je vais essayer de redresser ce tort dans le test qui suit.

L'héroïne (que vous devrez nommer/habiller/styler) arrive après un déménagement dans son nouveau lycée : Sweet Amoris. Accueillie par le bad boy Castiel, le sérieux Nathaniel, ou la peste Ambre, elle va devoir trouver sa place, rendre des services, et tenter d'échapper à Ken, le nerd à lunettes qui la poursuit de ses assiduités. On nage donc en plein clichés. Et on en sort rarement.

Mais ce ne serait rien si les mécaniques de jeu n'étaient pas aussi transparentes : le jeu décompte les points d'action (PA) à chaque mouvement (changement de pièce). Sans points d'action, point de salut. Pour en retrouver, il faut se connecter le lendemain, ou en acheter. Mais bien sûr, le jeu ne fait que nous trimballer d'une pièce à l'autre pour les raisons les plus farfelues, et nous faire dépenser les fameux PA, pour nous faire débourser de l'argent.

Je n'ai pas d'opposition morale au système free-to-play, le problème est plutôt qu'ici, il n'y a que ça. Le jeu n'est fait que de contorsions scénaristiques pour nous faire chercher des objets/des gens et donc nous faire utiliser les PA. Si la gestion des PA avait été personnalisée, cela permettrait d'élaborer des stratégies de jeu différentes (économies, priorités), mais non.

Visuellement, si les illustrations sont souvent mignonnes, on ne peut pas en dire autant de l'interface rose et verte d'un goût un peu douteux. En prime, malgré une structure simplissime, le jeu se paie le luxe de bugger assez fréquemment…