Salut à tous !

Peut-être que certains se demandent comment on peut avoir l'idée saugrenue de faire un « journal humoristique de jeux vidéo », illustré, thématique, à titre professionnel, et digital ? C'est vrai que dit comme ça c'est un peu étrange comme concept.

A la base on cherchait avec mon poto MiD le moyen de faire coordonner nos deux sites que sont Latong.com et Polygamer.com. Lui au dessin, nous à la plume, mais en faisant un truc carré, qui puisse nous arranger tous en terme de visibilité mais aussi d'idées, de contenu, et le tout bien évidemment tournant autour de notre passion pour les jeux vidéo. Est alors venue sur la table (c'est une image, en vrai on n'avait pas de table) l'idée de faire un petit truc en pdf, des sortes de dossiers thématiques. Lui se chargeait des dessins, moi de gérer les textes avec les copains rédacteurs. Les mois qui ont suivi ne se sont pas avérés concluant, le temps manquant pour les uns, la motivation pour les autres. Je me suis retrouvé avec le projet qui n'avançait plus d'une semelle, mais j'avais mon idée de base. Ca a pris du temps à germer et j'ai mis à plat le concept final peut-être deux ans plus tard. Tout ce que je voulais dans ce projet, comment ça se présenterait et pourquoi il était important de faire ça avec un statut pro histoire de motiver correctement les troupes et d'assurer une qualité certaine. Le petit truc en pdf était devenu un dossier, sérieux mais pas trop, à présenter à des investisseurs pour la réalisation d'un journal papier.

Quelques mois ont passés, et après de nombreux refus pour diverses et conséquentes raisons et bien entendu un nombre relativement restreint mais tout de même présent de rien du tout (les non réponses c'est la pire des choses, la plus énervante aussi) : Quelques touches ont fait plus ou moins mouche. Il y avait un directeur de publication de renom à la tête de deux magazines de cinéma qui aimait beaucoup le projet mais qui ne souhaitait pas prendre le risque financier d'empiéter sur le budget de ses deux magazines installés pour en lancer un autre sans, logiquement, garanties assurées. Puis il y avait Julien Colomb, patron d'une entreprise qu'il a créé, intéressé par ce que je fais mais qui n'a aucune expérience dans la presse. Un business plan aussi clair que j'ai pu effectuer plus tard, c'était mort, sortir un journal papier même en l'ayant calculé pour être le moins cher possible était bien trop cher pour lui. Qu'à cela ne tienne les échanges continuèrent et progressèrent. Et pourquoi pas faire du digital ? Mais pas un site internet, un vrai journal, paginé, mais qui se lit sur le web ? Aujourd'hui on trouve des millions de gens qui achètent et lisent des BD en ligne, des magazines papiers numérisés pour surfer sur le marché des tablettes et des smartphones et j'en passe ... Un calcul rapide pour se rendre compte que les coûts de production sont bien moindres que sur papier, que le risque est là mais moins important... Et nous voilà, Bikini Sandwich était né.

(Et si la forme originale est plus ou moins le fruit du hasard, le fond complètement barré et totalement inédit est une volonté qui ne surprendra pas les gens qui me connaissent. Je suis comme ça dans quasiment tout ce que je fais, c'est ce qui me plait le plus sincèrement du monde.)

On va vous proposer un numéro « test », un numéro 0 comme on l'a appelé. Sa réussite va dépendre de vous et sa réussite engendrera d'autres numéros ou non.

Dans les jours prochains j'aborderai plus en détails notre modèle économique (et ça ne sera pas chiant, promis), pourquoi ce nom débile, nos influences, la présentation de l'équipe etc. A demain !

 

 K.mi

 

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