Ce vendredi 19 décembre, je suis allé chercher le Motorola Nexus 6 Bleu Nuit 32Go chez Boulanger. Tout a donc commencé ce jour là, vers 15h. Tout d’abord, il faut savoir que je suis un grand consommateur de Google : Je dispose d’un Nexus 4, d’une Nexus 7 2013, d’un Chromebook, d’un Nexus 6 et d’ici peu d’un Chromecast. Je suis fan de l’écosystème Google et surtout de leur image de marque et de la qualité de leurs produits. J’ai également une montre connectée Sony Smartwatch 2. J’ai craqué sur le Nexus 6 pour plusieurs raisons : mon Nexus 4 était cassé sur un coin et donc une partie de l’écran était inutilisable, j’adore Motorola depuis quelques mois (depuis le Moto X à vrai dire), je suis fan de la gamme Nexus, et aussi je voulais me faire un gros plaisir pour mes 20 ans. 600€ le téléphone, c’est un gros plaisir. Je suis ruiné. Bref, c’est une réelle “histoire d’amour” entre Google et Benjamin. Benjamin c’est moi.

Mon avis sur le Nexus 6 après deux petits jours.

Nous allons commencer par les points faibles du Nexus 6 d’après moi. Avant tout, je suis un peu déçu de la batterie. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle est toute neuve, si c’est parce que j’utilise beaucoup le téléphone ou si elle est défectueuse, mais j’ai beaucoup de mal à tenir la dizaine d’heures. En navigation, je perd 1% toute les 2-3 minutes. J’ai donc “rooté” mon téléphone pour installer des gestionnaires de tâches et de batteries, on verra ce que ça donne. Au passage, une LED de notification existe mais nécessite le root pour être utilisée … bizarre. Ensuite, le cryptage des données est une merde absolue. Google a voulu faire bien en cryptant les données pour la sécurité de l’utilisateur, mais cela réduit des performances. GT Racing 2, un très joli jeu de course, fonctionne parfaitement sur ma Nexus 7 2013. Il rame sur Nexus 6. Ce dernier a pourtant un processeur quad-core de 2.7Ghz et 3Gb de RAM, une bête de course en somme. Dommage. Je vous parlerais aussi des contrastes de l’écran : très troublant au premier abord. On s’y fait vite. Pour finir, c’est un point faible non pas sur le Nexus 6 en lui même mais plus sur la pochette que j’ai acheté. Pour bien faire, j’ai pris la coque à 35€ sur le Google Play Store. Je l’ai reçue inutilisable. Remboursement demandé, vraiment dommage.

Passons aux points positifs du Nexus 6, mais je ne pourrais certainement pas parler de TOUT. On va commencer par Android Lollipop, ou Android 5.0. Bon, actuallement c’est plutôt 5.0.1. Jusque avant cette version, j’étais assez jaloux d’iOS 8. L’OS était beau, il arborait un superbe Flat Design dont je raffole. Google a lancé 5.0, Google a tué iOS 8. Clairement, l’OS est absolument MAGNIFIQUE, rempli de beaucoup de petites animations qui rendent l’OS doux à l’utilisation. Le flat design est présent partout, dans les moindres recoins et même dans les applications non-Google, pourvu que les développeurs l’aient intégré. Sur l’OS, Google Now (un peu la réponse à Siri de Google) est très pratique : quand l’écran est éteint, dîtes “ Ok Google “, et donnez vos ordres au téléphone. Alors oui, c’est quelque chose que vos amis vont apprécier en allumant votre écran à répétition en disant le mot magique. Mais non en fait, puisque le téléphone vous demande à l’activation du service de répéter 3 fois “ Ok Google “ pour ne répondre ensuite qu’à vous et vous seul. Ensuite vient l’écran de l’appareil, qui est très gros mais magnifique. L’écran 4K (ou plutôt Quad HD, qui est simplement une adaptation du 4K sous un autre ratio 16/9) est superbe et rend tout plus joli. Il est extrêmement réactif. C’est tout pour lui, mais déjà bien. Ensuite un de mes énormes coup de coeur : l’APN, soit l’Appareil Photo Numérique. Quand le frontal de 2.1MP reste assez médiocre, le dorsal de 13MP prend des photos vraiment magnifiques. Le macro est très puissant et le HDR+ rend vraiment les clichés plus jolis.

J’oublie certainement énormément de points positifs du Nexus 6, mais je me limite ici à mes favoris. Le Nexus 6 est donc, malgré les 600€, un excellent smartphone, ou plutôt une excellente phablette. Si vous n’avez pas peur des gros écrans, foncez. Vraiment.