La télévision ne cesse de le répéter et ils ont tout à fait raison : Oui, les jeux vidéos rendent violents. Ça a toujours été le cas et ça n'est pas prêt de changer.
Dire le contraire est d'une mauvaise foi sans nom tant l'évidence règne et les preuves historiques sont flagrantes. Le jeu vidéo existe depuis toujours et l'agressivité engendrée par ce média n'a fait qu'augmenter au fil du temps.

Les plus férus archéologues d'entre vous savent bien qu'il y a 65 millions d'années, l'Homme laissait déjà des traces picturales à l'aide de pochoirs faits à base de peau de requin, bien à l'abris des intempéries dans des grottes mentionnées sur aucune carte.

L'Homme de Lascaux (pré-mézoïtique moderne), pris de panique face à l'apparition soudaine d'une Amstrod GX9000

 Quelques années plus tard, en Egypte, les scribes procédaient de la même manière pour marquer leur histoire, cette fois en gravant un langage codé sur des plaques de sillicone.


Jeune éphèbe jouissant de sa dernière acquisition : une Otari 2800 munie d'une manette en marbre

A l'instar de la télévision, la couleur est apparue sur les peintures du XVIIIe siècle, durant la Renaissance italienne. Là encore l'évidence est pour ainsi dire irréfutable. Voyez donc cette toile du non moins célèbre Guillaume Bouguerot :

Cet homme, de par son teint trop peu bronzé, a été accusé d'avoir passé trop de temps enfermé chez lui à jouer. Le malheureux fut fouetté à l'aide de manettes de Supair Nitendo durant deux heures entières -le temps que le juge finisse sa partie de Casteulvania.

 

Mais il y a encore plus grave.
Le professeur Karoth de l'université de Patagonie a récemment publié une étude sur la relation de cause à effet des accessoires vidéoludiques avec la violence engendrée par l'appareil cognitif des êtres humains. Après de nombreux tests (4 tests de 10 minutes chacun, mobilisant une équipe de plus de, euh... bin du professeur lui-même), les résultats sont sans appel : plus le joueur bouge physiquement devant son écran, plus il développe des troubles de l'agressivité.
Et il se trouve que dans notre histoire, là encore, il n'y a pas besoin de chercher longtemps avant de trouver des éléments de corrélation entre violence et types de manettes : 

Julien César et Rodolfe Binair, deux adeptes des jeux "grand public"

Une question légitime se pose alors.
Avec l'arrivée dans les ménages de machines ultra-sophistiquées telles que la caméra Kinuct, les joueurs n'auront même plus besoin de manettes et autres joysticks perversifs pour assouvir leurs désirs meurtriers.

A partir de là, quand et comment cette folie va-t-elle s'arrêter ?

La violence a de beaux jours devant elle, et pour cela, nous pouvons remercier la cène vidéoludique.