Parmi les petites firmes de création de jeux vidéo, l'une d'elles a attiré notre attention : Tequila Works. Celle-ci commence fort grâce à son premier jeu intitulé «Deadlight». C'est sur cela que nous avons l'honneur de développer notre premier article.

 

                                          

 

Nous allons tout d'abord vous révélez le synopsis de ce jeu. Randall Wayne, un homme ayant la quarantaine, a été obligé de tuer l'un des personnages de l'histoire pour qu'il ne se transforme pas en zombie. Afin de protéger le reste de son équipe, il laisse ses coéquipiers partir se mettre à l'abri, restant seul devant une horde d'«ombres», comme on les appelle dans ce jeu, derrière une porte blindée. De là, vous devez diriger le personnage dans un espace en 2D. Cependant, les ombres viendront de tous les côtés (du fond de la pièce comme au premier plan) ce qui fait la particularité de ce jeu, car tout joueur occasionnel de jeux de zombie se verra plus évoluer dans un espace 3D, ce qui, certes, augmente le réalisme mais «Deadlight» brise ainsi ce concept.

Nous avons donc un jeu demandant de la réactivité, de la patience et de la réflexion instantanée car les énigmes sont proposées le plus généralement lorsqu'une horde de zombie se rue sur vous. L'angoisse fait donc partie intégrante du jeu grâce à la musique digne d'un film du même genre et aussi par la réactivité demandée lorsque l'on se fait attaquer. Votre survie dépend donc de la solidité de vos nerfs et de la chaleur de votre sang. Attendez-vous à recommencer un bon nombre de fois car le moindre faux-pas peut vous coûter la vie, faîtes donc appel à votre patience !

Le joueur contrôlera Randall dans un second plan, cela permettra de vous surprendre avec des événements qui surviendront au premier plan (ombres furtives ou chutes d'objets). Attention tout de même pour les personnes atteintes de claustrophobie car certaines scènes se passe dans des endroits très étroits. 


 

 

 Plus généralement, le design impressionne par la qualité graphique et esthétique. Le jeu nous propose deux interfaces de jeux, distinguant ainsi gameplay et cinématiques. Pour le premier, on s'arrête de jouer pendant quelques instants pour apprécier l'environnement et les décors à couper le souffle qui entourent le personnage, dont voici quelques images : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

Pour les cinématiques, les développeurs ont décidé de narrer l'histoire avec des dessins inspirés de bandes dessinées, comme on peut le voir dans « Mirror's Edge » ou « InFamous » :

 

 Passons à présent au gameplay. Nous avons pu constater un écran de jeu très épuré d'informations, seulement la vie, l'endurance et l'arme sélectionnée sont visibles, ce qui permet de vivre une expérience plus immersive. La barre de vie ne vous permet de faire que trois erreurs avant de succomber, à moins que les bonus du jeu que vous trouverez vous rallonge l'espérance de vie. L'endurance se vide à une vitesse vertigineuse lorsque vous courez ou lorsque vous vous suspendez à un rebord ou autres, elle pourra elle aussi subir une légère augmentation pendant l'expérience de jeu, ce qui ne sera pas négligeable pour votre survie, car le jeu pousse le gamer à l'utiliser au maximum de ses capacités.

 

Les armes sont aussi diversifiées : Nous aurons en premier lieu la hache, fidèle amie qui vous sortira de situation quelques peu tendues ; le revolver, précis mais ne comportant que 6 balles dans son barillet ; le fusil à pompe qui vous aidera à frayer un chemin lorsqu'une horde sera devant vous ; et enfin le lance-pierres qui sera plus utile en tant qu'outil qu'arme car il vous servira à déclencher certains mécanismes pour avancer dans l'aventure. Comme dans un bon jeu de survie, les munitions seront rares, il faudra donc utiliser vos armes avec sagesse.

 

 

 

Le plateau de jeu comporte beaucoup d'obstacles à franchir avec la rapidité d'Usain Bolt et la finesse de Lara Croft !

 

 

On a aimé :

 _ Le scrolling horizontal (jeu de plateau à la Mario)

_ L'ambiance

_ Le décor

_ Une pression énorme

_ La musique angoissante et émouvante

_ Le système de visée et le rechargement de l'arme.

 

On a moins aimé :

 _ Difficulté constante

_ Sauts difficiles à gérer

_ La durée de vie (4 à 6 heures)

 

 

 

                                                                                                          Azrem et Balto.