Logo 25 ans

The Legend of Zelda souffle sa vingt-cinquième bougie en cette année 2011. Pour l'occasion, Nintendo, l'éditeur et le développeur attitré de la mythique saga a décidé de nous gâter. Après la refonte de l'épisode Ocarina of Time sur 3DS, la ressortie de Link's Awakening et de Four Swords sur le Nintendo eShop, un épisode orignal a vu le jour sur Wii le 18 novembre sous le nom de Skyward Sword. Non seulement Nintendo sort des jeux mais, nous comble de joie avec l'avènement de concerts orchestraux reprenant les musiques emblématiques de la série. Et le succès est au rendez-vous puisque les concerts reprennent en 2012. L'actualité sur la saga étant encore fumante, j'en viens tout naturellement à rendre hommage à cette série qui depuis mon plus jeune âge m'a permis de voyager dans la légende.

Le réveil

Il était une fois, un jeune garçon, le plus normal des garçons. Ce n'était pas un jour qui commençait particulièrement bien, ou qui semblait plus heureux qu'à l'accoutumer. Pourtant, une rencontre allait tout changer... Dans les faits, je devais avoir 5-6 ans quand j'ai joué pour la première fois à Zelda : The Link's Awakening sur Game boy. Un éveil vidéoludique des plus magique pour moi. Les gens ayant commencé la saga par ce jeu comprendront surement.

Je me souviens d'un lutin au long nez qui dérivait sur une mer agitée, de cette plage, de Marine, de l'obtention d'un artefact des plus symbolique dans la série : la première épée. J'en passe bien sûr pour des raisons évidentes : je pourrai en parler pendant des heures de ces monstres cochons, des  octoroks ou de ces musiques oniriques, de ce vendeur qu'on pouvait duper, des cartes complètement labourées à la pelle pour trouver quelques rubis...etc. mais rendons plutôt cet article le plus digeste possible.

Le vide

Après l'épisode sur Game boy, je n'ai retrouvé Link que bien plus tard. J'avais entendu parlé d'Ocarina of Time et de Majora's Mask mais, je n'avais pas eu la chance d'y jouer n'ayant pas eu accès à la Nintendo 64.

J'ai donc attendu son retour pendant environ cinq longues années. C'est donc en 2001 avec Oracle of Ages/Seasons sur Gameboy Color que j'ai pu de nouveau me familiariser avec Link. Je me souviens surtout de ce système de baies et des animaux bizarres (kangourou, alligator et ours) qu'on pouvait chevaucher et qui donnaient accès à différents endroits. C'était tout autant un plaisir d'y jouer tant la ressemblance de gameplay collait avec Link's Awakening. Pour autant, ils ne font pas parti des épisodes les plus marquants pour moi. Le prochain par contre...

L'épopée iodée

En 2003, Wind Waker sort sur Game Cube. Une claque. L'univers est en cell shading, Link aux « yeux de chat »(et au t-shirt homard bleu) devient le héros le plus mignon du monde vidéoludique. C'est je pense la première fois dans un jeu que je goûte à la contemplation. Voguer à travers l'océan n'aura jamais été aussi joussif. La légende croise le ciel et l'eau pour mon plus grand plaisir. Si je devais choisir un Zelda à refaire sur le court terme je le choisirais tant son univers, ses musiques et ses personnages attachants m'ont séduit.

Le chapeau chantant

Avec The Minish Cap, en 2004, je renoue avec les aventures sur consoles portables mais, cette fois ci sur Game Boy Advance. Il a, lui aussi, une place importante dans mon cœur. Il me laisse un très bon souvenir d'une histoire et d'une quête intelligente dans le monde microscopique des Minish. Exelo n'a rien à envier à la fée Navi d'Ocarina of Time et m'avait séduit tout particulièrement pour ses répliques et ses facéties.

Ocarina Bis ?

En 2006, pour lancer la nouvelle console de salon de Nintendo, Link remet sa tenue verte et je rempile avec plaisir pour le jeu Zelda: Twilight Princess. Je me souviens assez bien de cet épisode malgré la vitesse à laquelle je l'ai englouti. Midona, petite créature virevoltante, joue le rôle du guide et nous surprend au fil de l'aventure. Epona, le cheval de Link est de retour et ce sont bien les terres d'Hyrule qu'on retrouve dans cette aventure. Bien plus sombre que ses ainés, le ton donné à l'histoire et la transformation lycanthropique de Link distille une magie prégnante. Après avoir récemment fait Ocarina of Time, je regrette un parallèle évident entre les deux jeux et pour le coup, a donné un goût fade à ce dernier que je trouve surclassé. Je modère mes propos puisque les jeux n'ont pas été fait à la même époque et le mieux serait de les replacer dans leur contexte mais, dans ma condition c'est assez difficile. Dans le meilleur des cas, un très bel hommage.

SNCZ

En 2007 et 2009, deux jeux très similaires prennent d'assaut la Nintendo DS. Dans l'esprit de Wind Waker, ses suites m'ont beaucoup moins inspiré. A la manière des Oracles, je sais avoir pris plaisir à les faire mais n'ont pas su me transporter comme leur grand-frère. Je retiendrais le personnage de Linebeck, lâche et avare dans Phantom Hourglass et le rôle étonnant de Zelda dans Spirit Tracks.

"Esquisse moi un avenir"

En guise de bilan, après des années à parcourir, sur différents supports, les terres épiques des Zelda, je ne peux que constater de la qualité presque emblématique de la saga. Ce sont de très nombreuses heures à me perdre dans des donjons, à brandir mon épée et à aider les peuples hétéroclites de la légende, qui me font dire que j'aime profondément cette série. Oui, je l'aime autant qu'on peut aimer un être humain :pour ses défauts et ses qualités. Link et sa bande font partie de ma vie et j'espère que la saga continuera à m'enchanter. Et ce n'est pas le dernier jeu en date qui me fera dire le contraire. Avec un peu plus de vingt heures de jeu à mon actif, je peux aisément le hisser dans le haut du panier. La mise en scène est élégante et je prends plaisir à suivre l'histoire d'un Link un peu plus émotif qu'à son habitude. Je reviendrai d'ailleurs dessus très bientôt dans un test écrit.

Que la légende continue...