Cette semaine, je vais vous parler d'animés pas forcément très récents, mais qui restent roxxatif, ou en tout cas qui sont de bonnes introductions à leur manga. Car oui je vais vous parler manga également, Berserk et Air Gear prenant toute leur ampleur sur ce format. Pour le dernier, Spice and Wolf, on est dans l'animé qui a 2 ans à peine, et qui a l'originalité d'être basé sur... l'économie (non ne fuyez pas !) ! Après tout il fallait bien que je parle d'un animé plutôt calme après le très torturé Berserk.


Air Gear


La japanimation est surtout connue chez nous pour les shonen : qui n'a jamais entendu parler de Dragon Ball, Naruto ou One Piece ? Bon je n'avais pas encore parlé de shonen dans cette rubrique, rectifions le tir avec Air Gear.

Comme vous l'aurez compris (ou alors vous avez de sérieux problèmes) Air Gear est un shonen, mais pas n'importe quel shonen : en effet, au lieu de se baser sur des pouvoirs magiques ou des techniques de la morkitue, Air Gear se base sur un sport extrême inventé spécialement pour l'occasion, et dont les techniques sont appelées "trick" (qui font référence à des figures, comme en skate par exemple).

L'animé est réalisé par le studio Toei Animation (un des plus gros studios, qui a notamment sorti les Dragon Ball, One Piece, Docteur Slump, Goldorak...), et réalisé par Hajime Kamegaki. Il a été diffusé courant 2006 au Japon. Le manga quant à lui est écrit et dessiné par Oh! Great (Ogure Ito de son vrai nom, mais ça se prononce pareil en japonais), le papa de Tenjō Tenge, plus connu chez nous sous le nom d'Enfer et paradis.


Ikki aka Babyface, notre héros

Le background de l'animé est simple et plutôt crédible. Dans un futur proche, les progrès en nanotechnologie ont permis de créer des moteurs intégrables à des rollers, les air trecks. Ceux-ci sont alors devenus le sport extrême phare, ses pratiquants se faisant appeler storm riders (chevaucheurs de tempêtes dans la langue de Molière). Ceux-ci sont mal vus par le gouvernement, des courses et des paris illégaux se faisant la nuit, et des gangs portant des air trecks ayant également fait leur apparition.
Le personnage principal est un lycéen (ben oui c'est un shonen, quand ils sont pas lycéens ils sont pirates ou ninja), Itsuki "Ikki" Minami, surnommé Babyface et chef d'un petit gang, les Higachi guns. Il découvre le monde de l'air treck par hasard, et on va suivre son ascension dans ce monde avec ses camarades.
Si le début de l'animé est basé sur l'air treck en tant que sport extrême, les affrontements de gangs de faible rang étant des courses, avec ou sans obstacle, en vertical ou horizontal, on arrive assez rapidement à des affrontements "réels". On passe alors d'une atmosphère enjouée, où l'air treck est un jeu, à quelque chose de plus sérieux, où les affrontements représentent un risque tangible (on est passés à la baston !). Je vous parlerai de la progression des personnages dans la partie réservée au manga, difficile d'en parler étant donné le peu de volumes couverts par l'animé. D'ailleurs à ce sujet, la fin est plutôt abrupte (mais y a pire comme vous allez le voir sous peu), on a la sensation que ce n'est pas fini (et c'est le cas il faut le dire). Malgré la coupure à la fin d'un arc, beaucoup de questions restent sans réponse.


"Crazy apple" Ringo, "soeur" de Ikki (il habite chez elle et ses soeurs)

Contrairement à beaucoup d'animés/mangas, ici ce sont les personnages principaux qui sont plutôt fades par rapport au reste du "casting". Certes ce sont de simples lycéens, mais on regrette un peu qu'ils ne soient pas un peu plus classes.
En revanche, pour ce qui est des gangs ou des personnages gravitant autour du monde underground de l'air treck (je pense notamment au commentateur de matchs avec son casque qui fait télé), les chara designs sont superbement travaillés, et chaque gang a un look en accord avec son nom. Les graphs de chaque gang ont également été travaillés, on sent bien le boulot qui a été effectué.
Les décors sont également sympas, mais c'est vraiment au niveau du look et du design des vêtements, inspirés de la mode urbaine, que les graphismes brillent.


Le graph des Behemoth, le gros gang qu'affronteront les Kogarasu Maru

Une des choses qui m'ont fait accrocher à l'animé est tout simplement l'OST. Celui-ci a été composé et joué par Skankfunk, sauf l'opening Chain, par Back-On.
Je ne peux pas trop juger du type de musique, mais on a un mélange d'électro, de techno assez soft (avec des paroles, pas du bruit), qui s'accorde bien au style "urbain" de la série. La qualité de l'OST est indéniable, et il est agréable à écouter en dehors de l'animé (un des rares OST qui est entier sur mon mp3 à vrai dire). Bref je vous le recommande chaudement.
Mais rien ne vaut une écoute pour jauger la chose :

L'opening Chain par Back-On

L'ending Sky-2-high par Skankfunk

Sky Grinder par Skankfunk


Quand jvous dis qu'il est bien dessiné ce manga !

Comme je le disais, l'animé laisse sur la faim, je vais donc tout naturellement vous parler du manga. Celui-ci est toujours en cours avec pour le moment 27 volumes.
Cela laisse évidemment plus de place pour le scénario et le développement des personnages. Parlons-en d'ailleurs de ces personnages.
Les compagnons de notre héros sont au choix trop banals ou trop bizarres. Nous avons Onigiri, un pervers notoire qui fait de l'air treck tête à l'envers, celle-ci lui servant de "pied". On a également Kazu, personnage assez banal, qui est vraiment effacé par rapport aux autres.
Bon le gros morceau, notre personnage principal : celui-ci rentre dans le moule du "cliché shonen", c'est le type sympa et toujours prêt à se bastonner. Comme dans tout shonen qui se respecte, la progression en combat est classique : notre héros se mange des mandales, découvre un nouveau pouvoir/ressource intérieure/trick (pour le cas présent) et sort victorieux et plus puissant du combat. Rince & repeat.
Quel intérêt me direz-vous, on a déjà vu ça dans les what-mille shonen qui ont précédé. Je vous répondrai donc que l'intérêt se trouve dans la progression morale de nos chers personnages. Loin d'être un univers manichéen, les nuances de gris sont légions dans Air Gear, chaque personnage ayant sa vision, son but, ses espoirs et ses démotivations. Car oui, nos héros ne sont pas infaillibles, ils sont humains, et si quelquefois certains buts se rejoignent et permettent des alliances, la trahison a également sa part à jouer dans le scénario. Les victoires, si elles peuvent être totales, sont quelquefois amères, et nos héros connaissent également la défaite. Le manga a sa part de trahison, de retournements de situation ou d'alliances forcées, la violence est omniprésente et il n'y a pas d'hésitation a tuer des personnages.

Les graphismes sont évidemment somptueux, Oh! great est passé maitre dans l'art de dessiner des poses cool, des vêtements stylés, à rendre la sensation d'un impact ou des femmes diablement sexy (quelques moments ecchi à ce propos, le temps d'une page ou d'une case, surtout pour le fan service). Les combats sont superbement rendus sans trop-plein de détails, et le rythme se "sent" lorsqu'on regarde ces mêmes combats : variation de doubles pages, de cases plutôt dépouillées pour ralentir le combat et permettre de bien en ressentir l'ampleur... Les trois dimensions (ben oui spas pour rien que ce sont des air trecks) sont bien rendues et sont facilement lisibles, ce qui rend les séquences de combat aérien et les tricks impressionnants.

Vous l'aurez compris j'ai adoré cette série, en particulier le manga, donc trouvez l'OST, et écoutez-le en lisant le manga ! L'animé peut vous servir de mise en jambe au cas où vous hésiteriez, mais sachez qu'il est loin de valoir les artworks présents partout dans le manga.


Berserk


Bon là j'ai vraiment déterré un vieil animé. Si vous trouvez les shonen bourrins, si vous n'êtes pas fan du gore ou si vous avez peur la nuit tout seul, passez votre chemin ! Berserk n'est pas pour les âmes sensibles, et est particulièrement cru, que ce soit au niveau graphique ou moral.

Créé par le studio OLM (Ah! My Goddess, To Heart, Pokemon...) et réalisé par Naohito Takahashi, l'animé est diffusé pour la première fois en 1997 et 1998.
Le manga quant à lui, est écrit et dessiné par Mr. Kentaro Miura, et ce depuis 1989. Il est actuellement toujours en cours et possède un rythme de diffusion trèèèèès long (ça me crispe rien que d'en parler x_x).


De bas en haut : Guts, Griffith et Zod

L'animé commence par un épisode assez violent, qui en fait se passe après l'animé (un flash forward quoi). Il se concentre sur les volumes 4 à 13 du manga, qui est un gros flashback de la vie de Guts et se déroule dans ce que l'on appelle l'Âge d'or. Cet âge d'or correspond somme toute à une période médiévale assez classique, peuplée de mercenaires, d'ordres de chevaliers et comprenant son lot de guerres entre pays.

Nous suivons Guts, mercenaire au grand cœur combattant pour la veuve et l'orphe... Non jdéconne, Guts a un passé torturé et n'a pas forcément eu le choix de sa vocation. Il combat "salement" avec une épée à deux mains plus grosse que lui, et est spécialisé dans la découpe d'armures (et accessoirement des types à l'intérieur). Il rejoint la bande des Hawks, des mercenaires avec à leur tête le charismatique et mystérieux Griffith, et la capitaine Caska, une femme plutôt agressive. On les suit alors durant la campagne du royaume de Midland contre le royaume de Chudor.

Bien entendu qui dit âge d'or dit chute, et c'est là un des gros points forts de ce manga. Le début nous donne un aperçu de ce qui doit venir, afin de mieux renforcer le moto du manga : l'homme n'est pas maître de son destin. Et c'est le fait de savoir ce qu'il va advenir qui va encore plus vous pousser à regarder : comment le monde est-il devenu ainsi ? D'où viennent les cicatrices de Guts ? Qu'est-ce qui le fait continuer ainsi ? Le contraste entre ce premier épisode et l'âge d'or est saisissant, et on attend impatiemment la transition du medfan au dark fantasy. Sauf que si c'est la motivation première, on est vite happé par le développement des personnages. On découvre le côté ambitieux et manipulateur de Griffith, le passé tourmenté de Guts, le côté émotionnel de Caska...
Ajoutez à tout ça un scénario épique plein de rebondissements, des combats brutaux et des fins d'épisodes qui vont vous laisser sur votre faim, et vous avez là un animé made of pure win !


Caska, capitaine de la bande des Hawks

Bon passons aux choses qui fâchent, j'ai nommé les graphismes. Car oui on sent bien l'âge avancé du papy Berserk. Les décors sont assez peu détaillés en général, et les couleurs sont fades par rapport à ce qui se fait actuellement. L'ancienneté de l'animation se ressent, et même si pour ce golden age cela donne un certain cachet (le style assez simple rend plutôt bien pour les décors de ville), les personnages sont parfois décalés et paraissent plus "dessin animé" que le reste du décor (dur à expliquer comme ça). Les personnages souffrent également de la comparaison au manga. Bref vous ne regarderez pas Berserk pour ses graphismes :P


Guts en armure berserk et Schierke (ça a pas dû être facile tous les jours pour elle)

Au niveau de l'OST, l'opening (Tell me why) et l'ending (waiting so long) offrent un certain décalage par rapport aux autres morceaux. Ils ont en effet des paroles et ne sont pas dans le domaine de la musique médiévale. On pourrait penser que c'est volontaire afin de mieux marquer la différence réalité/fiction, l'atmosphère de l'animé pouvant se révéler assez pesante (quoique l'ending a le mérite de bien expliciter l'attente du prochain volume :P). Le reste oscille entre le médiéval enjoué, qui correspond bien au "golden age" sur lequel est principalement basé la série, et des musiques pesantes qui font bien ressentir le malaise qui entoure le fantastique, et les horreurs invisibles qui rodent (pas toujours invisibles, Mr Miura étant plutôt spécialiste de l'horreur grotesque). Mais rien d'exceptionnel tenez-vous le pour dit.

L'opening Tell me why par Penpals

L'ending Waiting so long par Silver Fins

Earth par Susumu Hirasawa


Guts à l'œuvre

Sur le papier presque que des bons points, mais je ne vous ai pas parlé du plus gros défaut de l'animé : sa fin ! Berserk doit avoir la fin la plus controversée de tout les temps (pour les animés j'entends) et peu d'animés ont eu autant de réclamation pour qu'une suite soit faite. Un épisode 26 avait été fait, mais ce n'est pas réellement un vrai épisode et il rendait les choses encore pires.
Bref tournons-nous vers le manga pour avoir une suite. Si vous avez trouvé l'animé gore et violent, sachez que le manga est encore un cran au-dessus. Si on retrouve une violence physique exacerbée, la violence morale et l'affichage cru des pires perversions humaines sont aussi de la partie : viol, massacre, torture, inceste, pédophilie, voilà quelques-unes de celles que vous rencontrerez. D'ailleurs la première scène du manga représente Guts ayant un rapport sexuel avec une femme, qui se change en démon avant que Guts la décapite.
Le manga, même si il peut paraître simplement "bourrin", est profondément axé sur la réflexion sur la nature humaine : à partir de quel moment considère-t-on qu'une personne est un monstre ? Est-on un monstre soi-même pour suivre une telle personne ? L'Eglise a-t-elle le droit d'agir en toute impunité sous prétexte d'agir suivant la volonté de son dieu ? Jusqu'à où ira quelqu'un pour poursuivre son but ? Miura joue sur tout cela et arrive à créer des changements dans le caractère des personnages que l'on trouvent normaux et sensés, alors même qu'ils se transforment en monstres humains et font pire que les vrais monstres.

Le côté dark fantasy est le gros du manga, on assiste à la création d'un "nouveau" monde, et aux choix auxquels Guts est confronté, partagé entre un amour et une haine indissociables. Je peux difficilement vous l'expliciter sans spoiler, je ne vous dirai donc rien de plus. Sachez tout de même que pour le moment, les plus grosses trahisons et retournements de situation se passent dans la période traitée par l'animé.

Les graphismes sont magnifiques (et sont une des excuses de Mr. Miura pour ses délais) et vraiment détaillés, c'est un vrai régal pour les yeux : chevalier en armure décorée, monstres grotesques et malformés, le dessin ne dessert pas le scénario. Les combats sont splendides, faciles à suivre, et regorgent de détails (hmm les intestins qui sortent du torse du pauvre type coupé en 2). Le chaos des batailles entre armées est bien retranscrit, rien de tel qu'une bonne charge de cavalerie pour s'en apercevoir ! Notez quand même que les graphismes vont en s'améliorant, le début vous paraitra bien moins beau que la suite.

Je vous conseille donc fortement le manga (l'animé aussi mais il y a beaucoup mieux à voir), celui-ci est un vrai chef d'œuvre de dark fantasy doté d'un riche scénario et de personnages intéressants. Son seul problème est son rythme de parution, mais bon si vous ne le connaissiez pas vous avez 32 tomes à rattraper avant d'attendre le prochain volume !


Spice and wolf


Après ce passage dans l'univers noir de Berserk, cédons la place à un animé plus calme, posé et enjoué. Cet animé c'est Spice and Wolf, et son thème est ma foi assez original, puisqu'il est basé sur l'économie.
Spice and Wolf (Ookami to Koushinryou en VO) est créé par le studio Brain's Base (Durarara!! dont je vous avais parlé, c'est eux) et réalisé par Takeo Takahashi. La première saison est diffusée en 2008 et la 2e pendant le second semestre 2009.
Le manga... ah ben non je ne l'ai pas lu, donc pas d'infos dessus !


Horo et Lawrence

Comme je le disais donc, l'animé est basé sur l'économie. Pas de connerie de bourse ou de scandales financiers, mais une économie dans un contexte médiéval, avec son troc, ses différentes monnaies (en fonction des provinces ou même des villes) et ses guildes marchandes.
L'action se déroule donc dans un univers médiéval typé européen, avec une pointe de fantastique (essentiellement apportée par Horo). Contrairement à de nombreux autres animés, ce pays ne souffre pas de la guerre, ce qui a permis une floraison du commerce. Les contextes politiques (influence et puissance de l'église par exemple, valeurs des monnaies suivant la puissance des cités états également) et économiques (guildes, marchands itinérants...) sont crédibles et bien expliqués.
L'histoire est présentée sous forme d'un "road trip" posé, car même si quelques scènes d'action sont présentes, les dialogues sont le point fort de l'animé.
Un marchand itinérant, Lawrence Kraft, arrive dans un petit village au moment de la moisson. Après quelques trocs, il entre en possession d'un fagot de blé enchanté par l'esprit gardien du village, une déesse louve nommée Horo. Horo décide d'accompagner Lawrence afin de rentrer chez elle dans les forêts du nord, le village s'éloignant peu à peu des traditions.


Horo dans toute sa splendeur

Parlons des personnages. D'un côté nous avons Horo, forte, confiante en ses capacités, mais aussi très charmante et féminine. Bien qu'elle le dénie régulièrement, elle apprécie les compliments de Lawrence et sa compagnie (faut dire que passer des centaines d'années seule aide un peu :P). Elle possède de grandes connaissances mais n'est pas au fait de toutes les subtilités de l'époque. Elle a pour but de rentrer dans son village, mais ne se souvient plus de sa localisation.
Lawrence de son côté est marchand itinérant en solitaire depuis 7 ans. C'est un marchand confirmé, sans pour autant qu'il connaisse toutes les subtilités du métier. Contrairement à beaucoup d'hommes dans les animés, Lawrence conserve sa logique et sa dignité en présence de Horo, et témoigne même d'une maladroite courtoisie à son égard.
Si il y a bien sûr attirance entre nos deux personnages, ils ne s'en cachent pas, et cela ne les empêche pas de se taquiner, d'user de sarcasme ou de s'insulter gentiment. En plus des dialogues normaux sur leurs vies respectives ou les endroits qu'ils traversent, le manque de connaissances de Horo au sujet de l'économie de l'époque permet à Lawrence d'expliquer comment celle-ci fonctionne, et ce de manière crédible (après je ne m'y connais pas trop en économie, mais tout ça m'a paru logique). Ces connaissances sont ensuite utilisées pour de vrais marchés, qui sont avec les dialogue l'intérêt de la série. Horo joue aussi sa part en employant de vieilles ruses ou en roulant des gens grâce à son charme, permettant d'améliorer encore les marchés conclus par Lawrence. Si les premières affaires sont assez simples, on se retrouve assez vite à avoir des ventes en sous main avec complots à la clé, qui sont passionnants malgré un rythme assez lent.


Owi des thunes !

Les graphismes, comme beaucoup d'animés récents, ont été bien travaillés. L'animation des personnages principaux est plutôt bonne et détaillée, la palette d'expression de Lawrence et Horo est variée et les mouvements d'oreilles ou de queue de Horo ajoutent encore au caractère du personnage. L'animation des personnages secondaires est cependant assez moyenne, on sent qu'ils ne sont pas importants.
Là où l'animé brille, c'est au niveau des décors. Ceux-ci sont dessinés et animés avec beaucoup de soin, et parsemés de détails ajoutant à l'ambiance médiévale : tons de couleur utilisés pour les vêtements (dans les tons marrons/blancs/gris), animation du vent dans un champ de blé, montagnes forestières sous la pluie... On sent que le cadre a été travaillé pour améliorer l'immersion et rendre l'ensemble cohérent avec la trame et le cadre scénaristiques.


Une bonne vieille rencontre nocturne (c'est mieux pour comploter)

Au niveau de la bande son, les opening et ending ne m'ont pas marqué, ce sont des chansons plutôt douces mais loin d'être exceptionnelles. La musique dans l'animé, comme les décors, ajoute à l'immersion, avec des morceaux joués au violon et à l'accordéon, avec de temps en temps du banjo et de la mandoline. Les compositions accentuent les quelques moments d'action/suspense quand il le faut, ou donne le ton à l'ambiance d'un lieu.
Le doublage de nos deux personnages principaux est très bien fait, les nuances d'expressions et les émotions sont parfaitement retranscrites.

Le 1er opening, Tabi no Tochū par Natsumi Kiyoura

Le 2e opening, Mitsu no Yoake par Akino Arai

Le 1er ending, Ringo Hiyori: The Wolf Whistling Song par Rocky Chack

Au final on a là un animé assez original, dans la veine d'animés comme Yakitate!! Ja-pan ou Hikaru no go : des animés et mangas dont le thème est peu évocateur et n'entraine pas vraiment l'envie de s'y plonger, mais qui pourtant se révèlent accrocheurs. Essayez-le, son ambiance et ses dialogues sont vraiment exceptionnels, vous ne le regretterez pas !

Voilà c'est fini pour cette semaine ! C'est également le dernier Fureur manga sous ce format, je vais passer à un format d'un animé par semaine, ce qui devrait me permettre d'être plus régulier niveau publication, car c'est que ça prend du temps tout ça ! La semaine prochaine je vous parlerai donc de Bamboo Blade, un manga sportif mais surtout humoristique. D'ici là bon visionnage !