Voici le tout premier article de mon blog cette année. Donc j'ai le droit de l'appeler relaunch, ou même rebanch tiens. 
Ceci est la tout première partie de ma chronique sur les animes du printemps 2012.

J'espère que ma petite critique vous intéresseras !  

 

Cela ne fait réellement que deux ans que je regarde beaucoup d'anime. J'ai vraiment découvert cette culture il y a maintenant quatre ans, grâce à l'inénarrable Samouraï Champloo. Mais j'ai depuis commencé à suivre aux jours le jour les parutions hebdomadaires des animateurs Nippons.

Rendons directement à César ce qui lui appartient, cette idée de rétrospective m'a été inspirée par le blog de Kallen, Guren Nishiki (je ne mets pas directement de lien, car il est chez la concurrence, des gens ayant pour culte le jeu vidéo). Trêve de bavardage sur ma vie, débutons mon premier bilan de l'animation japonaise, sortit ce printemps 2012. Youpi, sortez les cotillons, je commence !

Petite précision, les animes sont classés par ordre alphabétique, et je donne une appréciation générale, pour mieux se repérer dans la critique.

- Sans intérets : Vraiment, une description ? Ultra cliché, de l'érotique sans intérêt, une réalisation à la ramasse. Voilà, cette anime est vite oubliable et plaira peut être au fan de Naruto de 12 ans. Passez votre chemin.

- Moyen : Bof, voilà comment on peut le résumer. C'est un peu mieux faire, un anime aussitôt vu, aussitôt oublier.

- Sympa : C'est pas de la folie, mais c'est franchement appréciable. Des efforts d'originalité ou de réalisation, un fort potentiel sympathie. Cela aurait pu être vraiment bon, mais il est tomber du podium.

- Cool : Ça  commence a vraiment être intéressant. Des qualités avérées, on prends plaisir à le suivre toutes les semaines. Le genre de série qui donne envie de la finir dans la foulée, et qu'on est triste de quitter à la fin.

- Très cool : Ça tue, tout simplement ! Une des meilleurs série de la saison, objectivement. Que cela soit par son histoire passionnante, sa réalisation du tonnerre, son concept surpuissant, il est possible qu'il reste dans les annales. Bref, un must-seen.

- Coup de coeur : Mon coup de coeur, tout simplement ! Pas forcément le plus solide, mais celui que je retrouvais avec plaisir toutes les semaines, et dont j'attendais le prochain épisode dés la fin de l'épisode en cours ! Il reste ras graver dans ma mémoire !

 Accel World 

Studios : SUNRISE GENCO     Auteur : KAWAHARA REKI     Distribution française : Wakanim

En 2046, la technologie a fait naître le Neuro-Linker, un système qui permet à l'utilisateur de manipuler ses cinq sens pour accéder à une réalité augmentée et rechercher des informations sur Internet, mais qui permet aussi d'entrer dans un univers virtuel sous la forme d'un avatar reflétant sa personnalité, son moi, selon ce qu'il pense de lui-même. Le jeune Haruyuki Arita, petit, gros, timide, est le souffre-douleur d'une bande de garçons de son collège. Son seul refuge, là où il se sent libre et doué pour quelque chose, se trouve dans l'univers virtuel du réseau de l'établissement, où il est parmi les premiers d'un jeu de squash... jusqu'au jour où la plus belle fille de son école vient l'y trouver et lui donne rendez-vous dans le monde réel pour discuter. Une rencontre qui va bouleverser la vie de Haruyuki. Elle lui apprend en effet l'existence du monde accéléré et lui partage une application, le Brain Burst, qui s'installe directement dans le Neuro-Linker, mais qui implique certaines contreparties... Une nouvelle aventure, en tant que Silver Crow, commence alors pour Haruyuki dans le monde accéléré de Brain Burst. 

Résumé de Animeka

 

Le Shonen a gros budget de la saison. Assez classique dans son déroulement, l'anime se distingue de la masse du Shonen par son ambiance dans un futur proche très plausible. L'accelerate World est une assez bonne idée et est développé de façon assez sympathique, bien que certaines règles régissant le jeu ont la fâcheuse habitude d'être assez indigeste et de ne servir que l'épisode duquel elle est tirée.

De plus on n'échappe pas au poncif du genre, le héros neat et martyrisée, mais surpuissant dans son domaine (malgré un design assez osés); le meilleur ami qui veut se racheter de sa trahison, l'ami d'enfance féminine et tsundere, les scènes de fausses tensions sexuelles, bref, rien de nouveau sous le soleil du shonen.

Il  est déservie par une réalisation et une animation de haut standing surtout dans les scènes IRL , mais un design dans le jeu pas forcément très inspirée ( pas à mon goût en tout cas). C'est Sympathique, pas prise de tête, les personnages sont attachants, mais la magie n'opère pas. 

Appréciation globale : Sympa

 

 

Hyouka

   STUDIO : KYOTO ANIMATION    AUTEUR : YONEZAWA HONOBU     Distribution française : Aucune

Alors que les lycéens s'inscrivent avec enthousiasme au club dans lequel ils vont pouvoir s'investir tout au long de l'année scolaire, Hôtarô, lui, est loin d'être motivé. Ce qu'il apprécie, c'est de faire un minimum d'efforts. Seulement, sur la demande de sa grande sœur qui a peur que le club de littérature dans lequel elle était inscrite quelques années auparavant ne soit dissout par manque de membres, Hôtarô accepte d'en faire partie, dans l'espoir d'en être l'unique participant. Quel n'est pas son désarroi lorsqu'il s'aperçoit qu'Eru Chitanda s'est également inscrite, d'autant plus que la lycéenne est de nature curieuse, et qu'elle n'a pas l'intention de laisser les mystères qui l'entourent sans réponse. 

Résumé de Animeka

 

Hyouka est le dernier travail du character designer de K-on!, autant dire que c'est jolie, bien animé, avec une réalisation et des arrières plans de folie. Les personnages, au delà de leur design et de leur personnalité marqué (sauf le héros chiant comme c'est pas permis) sont vraiment agréable.

Alors ou est le problème ? Le problème vient de son scénario. Un slice of life est rarement passionnant, mais ici il est mêlé à des énigmes qui sont elles par contres, inintéressante au possible. La première véritable, celle qui donne son nom a Hyouka, bien que longue, est assez stimulante, mais les autres sont à dormir debout, vu et revus et longue, longue, longue, pour au final pas grand chose. Les derniers épisodes relèvent le niveau, mais c'est finalement un anime tout simplement chiant.

Appréciation globale : Moyen

 

 

Jormungand 

Studio : White Fox   Auteur : Takahashi Keitarô   Distribution française : Dybex / Wakanim

Depuis la perte de sa mère, tuée par une bombe, Jonah voue aux trafiquants d'armes une haine implacable. Cet enfant soldat taciturne décide pourtant de faire un bout de chemin avec Koko Hekmatyar, une jeune vendeuse d'armes excentrique qui parcourt le monde. Il devient ainsi le neuvième de ses subordonnés et intègre malgré son jeune âge l'équipe des Jörmungand. 

 Résumé de Animeka

Jormungand est l'anime qui a fait le buzz cette saison. On suit des marchands d'armes entre vente à des dirigeants extrémistes, tentatives d'assassinat et gunfights musclé à travers le monde. Il faut dire que c'est franchement plaisant, faisant tout de suite écho à Black Lagoon. Autant dire tout de suite, il est à la hauteur de son grand frère spirituel. Beau, une 3D bien intégrée, une véritable vision amoral, et sa, cela fait du bien. Le point de vue japonais est d'ailleurs assez original sur le sujet de la vente d'arme, car ils arrivent à vraiment se dévier du pathos et de la moralisation que ce thème engendre. Mais je retiendrais quand même que certaines aventures sont assez inutiles, mais la qualité de l'anime monte crescendo, jusqu'à une certaines jubilations par moment. En bref, c'est Lord of War en anime.

Appréciation globale : Cool

 Protips inutile : Le Jormungand est le serpent monde, dans la mythologie scandinave qui s'entortille à travers le fonds de tout les océans. Il tuera Thor lors du Ragnarok en l'empoissonnant du venin malgré la victoire de Thor face au monstre. (Donc mort comme une merde ).

 

Kore wa Zombie desu ka of the dead

Studio : Studio Deen   Auteur : Kimura Shinichi   Distribution française : Vous rêvez ?

Ayumu Aikawa est une des victimes concernant une série d'assassinats mystérieux. Yû (Eucliwood Hellscythe), une nécromancienne, utilise son pouvoir pour redonner vie à Ayumu, ce dernier ressuscite comme un zombie. À la suite de ces évènements, il se réveille dans un monde de magical girls. Il devient alors le serviteur de Yû, supervisé par une fille guerrière qui se nomme Haruna.  

 Résumé de Animeka

 

C'est génial ! Quoi, vous ne me croyez pas ? Mais si, mais si ... Bon cette saison deux est la première, en bigger faster stronger. Toujours aussi hilarante, avec une énorme louche d'ecchi, des personnages ultra attachants, une histoire encore un peu moins sérieuse, cette série est mon nanar préférés, tout simplement. Un héros Masou Shoujo ( sailor moon, vous voyez, les rubans, les pompons et tout l'attirail) avec une tronçonneuse combattant des animaux géants en costards, que vous faut-il de plus pour ne pas apprécier !

Appréciation globale complètement biaisé : Cool

 

 

Medaka Box

Studio : Gainax   Auteur : Akatsuki Akira / Nisioisin   Distribution française : Aucune

Medaka est en première année au lycée Hakoniwa. C'est une jeune fille à qui tout réussit, elle vient d'ailleurs de remporter les élections : elle est désormais la présidente du conseil des étudiants. Elle s'est engagée à mettre son enthousiasme débordant au service des élèves, c'est pourquoi elle a mis en place une boite à suggestions. Ainsi, chacun peut déposer une requête. Medaka, bien décidée à répondre aux attentes de ses camarades, embarque contre son gré son ami d'enfance, Zenkichi, qui se laisse finalement enrôler dans cette aventure. Ils vont devoir tout mettre en œuvre pour trouver une solution à chacun des soucis qui leur sont exposés.  

Résumé de Animeka

Medaka Box est un de ces anime qui ne m'a pas fait vibrer lorsque je l'ai découvert, et ceci jusqu'au dernier épisode. C'est Gainax, donc c'est beau, avec un style proche de Gurren Laggan *tousse*. Le côté école aussi grande que Monaco est plaisant, mais l'aspect surhumain de l'héroine fait parfois sourire de honte pour le scénariste. Franchement, comment on peut écrire quelque chose d'aussi fade et banal !? Le tout est vraiment punchy, mais c'est sa seul véritable qualité. Vite vu, vite oublié donc, d'autant plus qu'une saison deux se pointe à l'automne, ouhou, j'en saute de joie.

Appréciation globale : Moyen

 

 

La partie deux et la conclusion dés demain ! Merçi d'avoir lu et n'hésiter pas à commenter, critiquer et troller dans les commentaires !