Pourquoi c'est un jeu sexiste :
 
Une nouvelle fois, nous voilà confronté à un indéboulonnable classique de la culture machiste dans le monde du jeu vidéo, un de ces nombreux titres à capitaliser sur le sujet (tellement facile) de la femme-objet bonne qu'à être délivrée (et plus si affinités, mais ça ne nouuuuuuus regaaaaarde paaaas ! - NDN). S'il est risqué de critiquer The Legend of Zelda aujourd'hui, dans la mesure où son aspect phallocrate est accepté de tous et où les fanboys de chez Nintendo sont connus pour leur virulence, il convient de ne pas relâcher notre attention. Malgré les efforts récents (purement commerciaux, mais c'est mieux que rien) des programmeurs pour inscrire la saga dans une démarche égalitaire, avec notamment des personnages féminins forts comme Sheik, Midona ou Impa, le passif de la série ne joue pas en sa faveur : en effet, la mode du retro-gaming ne manquera pas de remettre les anciens Zelda entre les mains des plus jeunes, augmentant le risque de voir les anciens stéréotypes ressurgir et se propager parmi cette nouvelle génération de joueurs.
 
 Comment y jouer de manière non-sexiste :

 
 Si vous avez envie de vous remettre à Zelda malgré tout, nous vous encourageons à rebaptiser Link Zelda au début du jeu. Le rapport de force entre les sexes s'en trouvera ainsi chamboulé car c'est Zelda qui ira sauver Zelda, instaurant ainsi une parfaite égalité entre les deux personnages principaux qui annihilera tout sous-texte machiste (et qui fera plaisir aux militants de la LGBT ! - NDN). Vous casserez ainsi la dynamique du héros qui part sauver la princesse tout en démontrant qu'un autre schéma héroïque est possible (et souhaitable !) dans le jeu vidéo.

 


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