Aujourd'hui je n'ai pas dormi de la nuit, je ne suis pas fatigué, pourtant, je sors d'une belle soirée remplie de gens géniaux avec pas mal d'alcool dans le ventre. Mais c'est plus fort que moi, une sorte de nostalgie bien étrange vient me pincer la gorge...

 

le temps n'existait plus, quasiment 2 ans au chômage avait fait de sacré ravage dans mon rythme de sommeil.

 

Je me souviens d'un été où le soleil n'était pas toujours au rendez-vous, et ce n'était pas si grave, car à cette époque j'avais un léger soucis de santé qui nuisait à mon moral très fragilisé par le chômage, la peur du futur, etc... Donc la couleur du ciel à cette époque là...

 

C'était au mois juillet 2014, ma copine et moi-même devions garder une maison car les locataires partaient en vacances, quand je dis nous devions, c'était surtout avec plaisir ! J'avais enfin des vacances moi aussi avec un beau jardin et une piscine.

 

En faite, je ne savais plus quel goût avait les vacances, ni même un week end ou un jour de repos, pour moi, chaque jour était un dimanche. Je n'avais pas d'argent ou peu, je ne travaillais pas, et je ne voyais pas grand monde. J'étais chez ma mère enfermé dans ma chambre... 

 

Si j'avais réussi à avoir mon permis au moins de juin, et avec douleur, c'était surtout parce qu'une organisions affilié à Pôle Emploi me l'avait financé à 66%. Et la voiture ? Simplement parce que personne ne voulait de la 405 à mon grand père décédé...

 

C'était ma vie en 2014.

 

Malgré le bonheur de vivre dans une maison bien équipé pendant 2 semaines avec une super chérie, et deux chiens ! (Important). J'étais démoralisé. J'attendais un rendez-vous important pour mon soucis de santé, et je ne savais pas quoi faire pour ma vie. C'était difficile, vraiment...

 

Puis, INAZUMA ! Comme ça...

 

Par une belle journée, j'avais l'envie de flâner en ville histoire de me changer les idées, c'était plutôt agréable et j'allais un peu mieux moralement, à la Fnac de ma ville, il y'avait deux jeux dans les bacs bien à part des autres histoire d'attirer le joueur...

 

« Bonjour monsieur, j'aimerais savoir quelle est la différence entre Inazuma Eleven Foudre Céleste et Feu Explosif ? » Le vendeur « Oh vous savez, c'est comme Pokémon, c'est la même histoire mais il existe des joueurs différent dans chaque version. »

Le vendeur m'expliqua que Feu Explosif c'était beaucoup mieux vendu et que si je n'avais pas fait les deux premiers opus ce n'était pas réellement gênant.

 

Je suis donc partie avec Foudre Céleste car c'était le petit rejeté.

 

De retour dans la fameuse maison, et après un bon gros dîner en bonne compagnie, ma copine s'en alla dormir (elle travaillais comme animatrice, donc son été c'était du sport !), pour moi, c'était très clair, le temps n'existait plus, quasiment 2 ans au chômage avait fait de sacré ravage dans mon rythme de sommeil. Il était minuit environs, et je jouais pour la première fois à Inazuma Eleven.

 

Que dire ? C'est tout ce que j'avais besoin, un monde en couleur, un japon stéréotypé avec un héros toujours de bonne humeur prêt à motiver son équipe, des dialogues à n'en plus finir qui ne servent à rien, des graphismes digne de la DS, voir GBA, des musiques composé par Yasunori Mitsuda, et tout ça à la sauce Level-5.

 

Oui ! Pendant plus de 40 heures je n'ai plus pensé à ma condition misérable, à mon soucis de santé, à mes peurs... J'étais simplement heureux de jouer dans cet univers optimiste et chaleureux. Croyez- le ou non, mais cette ambiance niaiseuse et trop « happy » de Inazuma Eleven m'a soulagé de bien des maux.

 

Vous savez, quand on regarde autour de sois, on ne voit que des gens se plaindre, pour un oui, pour un non, pour des choses futiles, et parfois pour des choses grave... On regarde les infos et on accueil à bras ouverts toute la gerbe qui en émanes, on va sur internet, et découvre à quel point la méchanceté gratuite et courante, vous êtes au chômage et personne ne croit en vous, mine de rien, toute cette belle atmosphère dans Inazuma Eleven m'a fait passer des nuits blanche pleines de couleurs par rapport à d'habitude...

 

Après ces deux semaines de repos, tout en ayant fini Inazuma Eleven 3, je ne sais pas ce qu'il sait réellement passé, mon soucis de santé a été éliminé par une opération très efficace, j'ai ensuite trouvé une formation de 9 mois dans le numérique dans une chouette université, et aujourd'hui j'ai beaucoup de projets en tête tout en ayant un CDI à mis temps dans un super job.

 

Aujourd'hui j'ai 25 ans, et j'aime ma vie, j'aime la simplicité de ma vie, j'aime mon entourage, et j'ai confiance en l'avenir.

 

Vous allez sans doute me prendre pour un fou, mais ce n'est pas grave, il y a donc eu pour moi un avant Inazuma Eleven et un après... Cette énergie pour aller de l'avant je l'ai eu avec un jeu vidéo pour adolescant qui a pour thème de dépasser ses limites et de toujours y croire. Cette histoire est vraie, et c'est la mienne. C'est dingue, mais ce jeu est très particulier pour moi, enfin, la licence maintenant.

 

Je voulais juste m'exprimer...

Veuillez d'avance m'excuser pour les fautes dans mon texte, j'avoue je ne suis pas le plus doué.

 

Merci de m'avoir lu.

 

Anthony.