Le numérique devient de plus en plus un des outils du photographe, qui ne se contente plus d'observer la réalité, mais aussi de a falsifier pour s'exprimer. On a donc une scission entre la photographie « vraie » et « retravaillée », surtout depuis les années 2000. Maleonn fait partie de la seconde catégorie. Mais il travaille, en plus de la retouche, énormément la lumière et les décors, avec une précision hallucinante. Les compositions sont sublimes, réinterprétant parfois les codes de la peinture traditionnelle chinoise. Certains de ses clichés sont aussi très extravaguants, ce qui n'est pas pour me déplaire.