Super Hexagon est un jeu de Terry Cavanagh, le génial créateur de VVVVVV, et est une sorte de remake d'un des jeux qu'il avait crée en 48 heures lors d'une game jam. La particularité des jeux de Cavanagh, c'est qu'on se retrouve devant des productions au style très 8-bit, et que tous ces jeux sont basés sur un concept très simple mais dans le même temps absolument diabolique et addictif.


Dans Super Hexagon, vous contrôlez un triangle. Des hexagones troués vous arrivent dessus. Évitez les, et tenez le plus longtemps possible. Voila. C'est tout. Et Ouais. Sauf que quand vous commencer le jeu, les niveaux de difficultés ne sont pas comme dans un jeu classique (facile, normal, difficile). On commence direct par difficile, pour augmenter de plus en plus notre jauge de potentiel rage quit. Car tout l'intérêt de Super Hexagon réside dans sa difficulté, et votre capacité a repousser les limites de vos nerfs pour survivre le plus longtemps au vagues géométriques qui vous foncent dessus. Et si vous êtes un noob comme moi vous ne passerez pas les 30 secondes de survie. La "direction artistique" de Super Hexagon est a l'image de celle des autres jeux de Terry Cavanagh, simpliste, mais ultra efficace et colorée. Que demander de plus que trois couleurs quand nous sommes concentrés sur une flèche, tout en étant complètement galvanisée par une des OST chiptune les plus brillante de ces dernières années. Car si Super Hexagon est un jeu marquant, c'est aussi pour sa musique, absolument extraordinnaire. Une BO composée par une jeune femme du nom de Chipzel. C'est rythmé, hyper énergique, enfin bref, c'est un petit chef d'oeuvre de la musique électronique dans le jeu vidéo.

Et des fois, on tombe sur des gens qui savent jouer. Et on se sent minable.

A partir de là, il y aura deux types de joueurs de Super Hexagon. Ceux qui vont adorer et s'accrocher pour le finir, et ceux qui vont mourir toutes les quinze secondes et en avoir marre. Je fait partie de la deuxième catégorie. Mais Super Hexagon est un excellent jeu, surtout au vu de son prix ridicule. Et puis cette musique...