Pfiouuuu ça fait un bout de temps que je n'étais pas venu causer n peu sur cet espace, malgré un premier article qui avait récolté quelques réactions (ce à quoi j'étais fort loin de m'attendre - merci à vous les gens)...

Aujourd'hui je reprends le touchier pour vous causer d'un truc qui me trotte dans la tête depuis plusieurs semaines maintenant : Bioshock Infinite
Car pour la première fois de ma vie, j'ai precommandé un jeu vidéo dans une édition collector. Ayant une forte tendance geek (ce mot fourre-tout que j'adore et déteste), j'étais jusqu'alors passé à côté du phénomène qui sévit depuis plusieurs années maintenant. Ou plutôt, je l'avais ignoré.
Jusqu'à maintenant.

Je vais donc essayer de comprendre mon passage à l'acte dans ce billet.

Avant tout, pourquoi ai-je bien pu jeter mon dévolu sur Bioshock ? 

Auparavant, j'étais réfractaire au FPS. Un genre trop nerveux et trop impliquant émotionnellement sans doute.
Et il y a un an, ma Chérie m'offre Killzone 3. Et paf ! Je rentre bien dans le truc et m'éclate comme un gosse. 
J'enchaîne avec Rage dont la pub (et le superbe morceau d'A Perfect Circle) me donne méchamment envie de me frotter à ces hordes de mutants. Je rentre également à fond dans ce FPS sandbox avec cette fin aussi abrupte que frustrante.
Je continue avec Deus Ex Human Revolution qui mélange mécaniques de FPS, de RPG avec un scénario béton pour lier tout Le tout.

  

Bref, le genre ne me rebute plus, bien que j'évite volontairement les FPS trop flippant, rapport à l'implication émotionnelle dont je parlais plus haut. Là encore, je vais faire des infidélités à ma ligne de conduite, Dead Island sortant en version Essentials dans quelques jours. Mais je m'égare...

Donc Bioshock !
Je n'étais pas particulièrement attiré par le sujet. Sa demo fut une des premières que j'ai téléchargé sur le PSN lorsque j'ai eu ma PS3. Je n'ai pas été jusqu'au bout, rebuté par le genre en lui-même et l'aspect sombre de la ville de Rapture.

Pourtant, en grand amateur de narration et story telling dans le jeu vidéo, je n'avais pas échappé à l'aura dégagé par ce titre, son ambiance et son univers à travers les tests, les retours de joueurs sur le web ou dans mon entourage, les divers dossiers consacrés aux histoires prenantes dont Bioshock faisait immanquablement partie...
Même si le First Person Shooter ne m'intéressait pas, je savais malgré tout que je serais amené à me frotter à cette saga un jour ou l'autre.



Un après-midi d'été 2011, l'étincelle est apparue dans mon esprit ! Un élément à tout fait basculer : la demo de Bioshock Infinite de l'E3 2011 !


Une atmosphère particulière, envoûtante, parfois glauque. En un mot : unique.
Le personnage d'Elisabeth joue beaucoup. Qui est cette jeune femme espiègle et grave, innocente et terriblement puissante ? Tout cela est vraiment très intriguant car l'interaction entre elle et notre avatar semble vraiment très développée...
Et cette action complètement débridée ! Gunfights nerveux sur terre dans les rues de Columbia et dans les airs avec ces passages sur rail et dans le dirigeable.
Sans oublier l'alternance arme à feu / pouvoirs psychiques qui densifie la mécanique de combat et promet une bonne variété de situations au long de notre périple.
Bref, je me prends en pleine poire le principe de Bioshock dans un univers steampunk qui me parle totalement. Et ça me plaît !

J'ai regardé cette demo un paquet de fois depuis. Et je la trouve toujours aussi fascinante. Je m'attarde sur les détails de ce monde qui semble si dense, si fouillé, si recherché. On ne dirait pas un simple cadre dans lequel l'action se déroule : c'est un véritable univers pensé et coordonné qui vit sous nos yeux.
Cette impression semble se confirmer aujourd'hui au vu des contenus hors jeux vidéos disponibles ou annoncés : livre, jeu de société, puzzle game, vidéos contextuelles...
Un univers si complet que son exploration complète ne tient pas dans le déroulement d'un jeu.

Et je craque ! Je précommande le jeu en édition collector pour profiter des nombreux éléments de cet univers (je ne prends pas l'édition ultime pour des raisons pécunières et pratiques - où ranger cette diablerie de statue de piaf biomecanique ?).



En plus de me faire patienter dorénavant, regarder cette vidéo renforce mon intérêt et mon attente. Et quoi de mieux pour attendre la sortie de ce Bioshock... que de se procurer les deux précédents épisodes ?
Cette question est réglée en deux semaines via le marché de l'occasion pour le premier volume et l'édition Rapture pour le second épisode !
Malheureusement, ces jeux sont toujours sous blisters aujourd'hui, la saga Assassin's Creed étant ma priorité vidéoludique actuelle. Mais mon côté geekollectionneur est comblé !

Néanmoins, mon appétit d'en savoir plus sur l'épisode Infinite n'est pas rassasié. Il faut que j'en sache plus sans trop me spoiler.

J'en suis même venu a acheter un magazine car le jeu était en couverture (Canard PC pour ne pas le nommer). Je n'avais pas acheté de magazine consacré à la chose vidéoludique depuis près de 3 ans !
Je dévore les vidéos teasing régulièrement : j'évite les vidéos de gameplay, je préfère me concentrer sur les vidéos traitant de l'univers de Columbia.

Je me suis bien sûr renseigné sur les divers éléments inclus dans la precommande. Si certains me bottent, certains sont plus obscurs et d'autres éveillent une forte curiosité. 

En tant que grand fan de jeux de sociétés modernes, le jeu Bioshock Infinite : The Siege Of Columbia me fait vraiment de l'oeil ! Vivement les infos !



Le seul élément tangible qui m'occupe en ce moment est le puzzle game de la Fink Manufacturing. Je suis très enthousiaste a l'idée de jouer à ce jeu en flash sachant que mes choix auront un impact sur mon expérience dans le jeu via un goodie spécifique a la faction que j'ai choisi de soutenir (Vox Populi en force !)
Ce côté cross média est un plus appréciable qui permet de patienter jusqu'à la sortie du nouveau bébé de Ken Levine.

J'ai bien conscience que beaucoup de ce qui est construit autour de Columbia et de ce jeu n'a qu'un but : susciter l'envie et provoquer l'acte d'achat.
J'y ai succombé en toute connaissance de cause, d'autant plus que je m'en suis préservé jusqu'à aujourd'hui.
Mais j'ai également la faiblesse de croire que les créateurs du jeu ont voulu créer un univers intéressant et proposer de nombreuses expériences pour le découvrir de multiples manières pour les personnes motivées. 
Une démarche pertinente à mes yeux et à mes envies qui peut justifier de precommander un jeu pour montrer mon intérêt en cette création, recevoir le jeu à sa sortie et profiter de petits plus non indispensables certes, mais appréciables malgré tout.

Aujourd'hui, j'attends le jeu avec impatience. J'espère ne pas décevoir les attentes un jour d'été 2011 devant une vidéo d'une douzaine de minutes.
Je n'attends pas le jeu parfait, je serai sans doute indulgent envers certains défauts (la fierté de ne pas reconnaître s'être planté quand on fait un investissement un peu à l'aveugle sans doute) mais j'espère avoir affaire à un gameplay et une histoire à la hauteur de ce qui s'est construit en moi au fur et à mesure des éléments dévoilés au cours de la campagne de promotion de Bioshock Infinite.
En fait, je veux en avoir pour mon argent, tout simplement.

Merci aux plus courageux de m'avoir lu jusqu'au bout et vivement le 26 mars !