A force d'aller recruter des joueurs-racailles, il fallait bien s'attendre à voir débouler des attitudes... de racailles. Après les divas, les je-m'en-foutistes, les fouteurs de merde et les pseudos caïds, voici venu le temps des joueurs plus-que-mal-élevés, qu'on a envie de baffer à la simple vue de leurs tronches. Pourtant, hier, l'un d'entre eux, sans doute le plus mauvais attaquant du monde, Nicolas Anelka pour ne pas le citer, s'est permis, à la mi-temps de France-Mexique (0-2), d'insulter le sélectionneur de l'EDF Raymond Domenech d'une manière ultra violente. Selon le journal l'Equipe de ce matin, le joueur de Trappes Chelsea  lui aurait carrément lancé : "va te faire enculer, sale fils de pute !". Pour de simples histoires de placements sur le terrain... Mais comment en est-on arrivé là ? Je veux bien croire que Raymond Domenech ne soit pas parfait dans sa gestion, sa communication, que sais-je encore, de l'EDF et de ses joueurs dont les égos démesurés sont forcément à l'origine de nombreuses tensions, mais de là à en arriver à un manque de respect aussi gigantesque face à un dirigeant (aussi pénible soit-il), montre toute la déliquescence qui règne dans le staff depuis des lustres. Le coup de karcher qui sera sans doute nécessaire avec l'arrivée de Laurent Blanc, aurait sans doute été utile bien avant le début de la Coupe du Monde. Quant à Anelka, si aucune sanction ne tombe, ce serait une nouvelle fois se tirer une balle dans le pied et montrer au monde entier qu'il n'y a décidément pas de pilote dans l'avion de la FFF. Mais ça on le savait déjà, non ?