Bonjour à tous les GameBlogeurs et GameBlogeuse !! Il y a parfois des hasards de vie qui vous prennent tout votre temps, ne vous laisse aucun répit, aspire l'intégralité de votre disponibilité et vous empêche de jouir de toutes vos passions. C'est ainsi que mon petit blog s'est vite retrouvé des plus abandonné telle une veille chaussette colée dans le fond du tambour de la machine à laver.

Mais aujourd'hui les choses sont autres et je vais me tenir une rigueur quasi militaire à alimenter ce journal vidéo-ludique et autre passion de manière plus assidue. Passé cette intermède trop proche de la sphère privé qui n'intéresse pas grand monde, j'ai remarqué qu'aujourd'hui on est le 13 Décembre (je fais gaffe au calendrier parce dans 12 jours il y a toujours un type qui vient chez moi sans mon autorisation et il laisse traîner plein de truc dans la baraque, il est habillé en rouge selon son dernier signalement et sévit dans tout le pays à cette date...je suis sur le coup je vous dis quoi !!!). Mais surtout on est vendredi 13 !! Un peu superstitieux sur les bords, la donne voudra qu'il soit soi-disant porte bonheur, jour de chance et de grattage de ticket Française des Jeux.

Alors quel lien avec l'actualité du jeu vidéo ?? Eh ben c'est le jour où j'ai décidé de donner mes bonnes grâces à des jeux vidéo qui dans leurs passés n'ont pas su attirer ma sympathie et qui se révèlent aujourd'hui à être des bons coups de cœur. Ou à certains autres à qui j'ai vanté les mérites mais qui passent un peu moins bien avec le recul. Le thème est donc la seconde chance, la relecture...exercice périlleux tant cette optique est bien trop subjectif, trop souvent coloré par le passif des expériences et teinté de comparaison. Mais je vais faire au mieux, c'est promis.

 

Alors vous, vous aimez bien le 5 pas le 6....Vous êtes un homme du passé mon cher !!

Je me classe souvent comme un joueur hors du temps, j'ai toujours eu une génération de retard. Pour preuve que le dernier jeu blockbuster que j'ai terminé tout fraichement est Resident Evil 6 sur 360 elle-même acheté il y a un an et demi, pfuu !! (Je traiterai de la next-gen dans 8,10 ans). RE6 à déjà traité maintes et maintes fois en tout point donc je ne ferai pas de chronique fournie de ce survival-action....ah on dit horror ?? Soigné en mise en scène, beau graphiquement, généreux en mode jouable, varié en situation de gameplay, il y a de quoi faire d'un point de vue formel. Mais je vais plutôt m'étendre sur le 5. Ayant découvert cette série sur le tard par le Resident Evil Rebirth sur GC et le 4 sur cette même plate-forme j'ai fait tous les épisodes et tous ont su me régaler et oui même le 5 alors que je ne l'avais pas apprécié dans un premier temps. C'est l'heure de la seconde chance aujourd'hui. Ma première escapade en milieu africain avec Chris et Sheva n'avait pas su me convaincre. J'avais à l'époque décrié son milieu trop ensoleillé, sa répétitivité et son manque de nouveauté comparé au 4 qui lui valait à l'époque le titre de Resident Evil 4,5. Et surtout ses cinématique bien trop axé sur des plans de caméra trop dynamique ne laissant aucune place à la mise en perspective d'une ambiance oppressante. Alors non pas convaincu.

Mais l'ayant refait ces jours-ci, je lui déclame aujourd'hui comme un des meilleurs de la série du nouveau virage amorcé par le 4. Alors non il n'est pas supérieur au quatrième volet bien trop inattaquable.

Outre passé les cinématiques ratées, le milieu africain même ensoleillé m'a bien fait flipper ce coup-ci alors que je connaissais déjà le jeu. Les cris des zombies, leurs mutations, les milieux clos où il est impossible de s'extirper apportent leurs doses d'effroi et de panique chez le joueur, sentiment que j'ai été bien heureux de ressentir de nouveau. Les décors de l'Afrique, sa jungle, son temple type Indianna Jones m'ont extasié et mettent mieux en perspective la violence et l'horreur des zombies par effet de contraste. Au point que j'ai été déçu de finir l'aventure dans l'habituelle usine et laboratoire d'expérience bien trop conventionnel, cloisonné et usé dans la saga. Et arpenter ces rues est vrai bonheur avec un Chris jouable, répondant parfaitement aux commandes. Il est agréable de répondre à l'assaut des adversaires en surnombre malgré la rigidité de sa jouabilité que l'on connait tous. Et c'est une chose que je regrette dans le 6 qui est bien trop mobile, bien trop dynamique. RE6 est aussi nerveux que les cinématiques du 5 et moi j'en ai perdu tout mes repères.

Enfin je vais maintenant défendre l'indéfendable, le retour de Jill !! C'était kitch, hein ? Sa transformation en sous fifre de Wesker, son costume de corbak ridicule et son retour comme par magie du coté «gentil ». Mais souvenez-vous de comment ce renversement scénaristique prévisible s'est prononcé ? Sans spolier sur la manière de faire pour retrouver la raison à l'ancienne collègue de Chris, j'avais déjà adoré cette scène et je l'ai trouvé délicieuse à refaire. Tant de symbolique, d'émotions et de sémiologie dans cet affrontement que j'en suis arrivé à me mettre pleinement à la place de Chris et de ressentir la douleur et la difficulté à rendre la raison à une ancienne amie. Un véritable point d'orgue dans la time-line de la série.

Oui RE5 est un bon jeu, un bon Resident Evil et aujourd'hui je l'aime plus qu'au premier jour...peut-être que RE6 me fera cet effet un jour. Une dernière chose. NON Sheva n'est pas un boulet !!! (Je l'ai fait sur pc, peut-être qu'il y a un patch anti boulet)

 

Saiyen en slow-motion

Haut, X, Bas, B, L, Y, R, A....Code bien connu des vieux de la veille de Dragon Ball Z2 : La Légende Saiyen et de DBZ3 : Ultime Menace pour débloquer Trunks adulte dans Z3 et jouer avec...ben on ne sait pas quoi pour le Z2. Dans le cas du Z2 si, la version jap permettait de débloquer Broly alors qu'il était déjà présent sur la version occidentale. En contre partie, on a eu des traductions pourries. J'ai encore mal aux yeux de les avoir revus, beurk. Enfin soit, vous aurez aisément deviné qu'il va être question de ces deux jeux.

 

Les joueurs nostalgiques que nous sommes ont passés d'innombrables heures sur ces opus. Les braves qualités de ces deux jeux sont qu'ils retranscrivent assez bien les combats des guerriers dorés. Ce que je retiens de plus mémorable et de fantastique et qui dénotent avec les autres jeux de combats de l'époque est l'ambivalence entre le combat au corps à corps et des joutes à distances à coups de boules d'énergie et de kaméhaméha. Véritable jeu dans le jeu, on a bien souvent passés des heures à lutter loin de l'autre, à celui qui aura le plus d'endurance à repousser le canon de lumière de son adversaire (ou à celui qui aura le plus de soufflette aux doigts...).  Et au-delà, on vous propose aussi un soft assez technique au corps à corps, chaque combattants avaient à leurs dispositions des combinaisons de coups fidèles à la série de Toriyama. On se rapproche assez bien d'un Street Fighter sans en avoir son exigences ni sa complétude mais suffisamment pour combler le jeune joueur ; même le plus persévérant. D'un ordre formel, le jeu est assez convaincant graphiquement et les thèmes musicaux, originaux de surcroît, sont plus que charmant. Petite préférence au thème de Cell qui peinent à démarrer mais vraiment plaisant à l'écoute.

 

Mais aujourd'hui, pour y avoir rejoué ces derniers jours, les softs (Z2 et Z3) sont vraiment très lents. Ces deux jeux ont vraiment très mal vieilli, cela fait un véritable choc avec un regard de joueur qui roule sa bosse depuis bons nombres d'années. Difficile de s'extasier sur ces jeux à l'heure actuelle, c'est un véritable écueil que l'on ne découvre pas lorsqu'on est jeunes.

Le plus grand paradoxe est qu'il existe un mode turbo dans les cartouches permettant de se rapprocher plus du dessin animé et qu'en plus il ne fait pas ramer la cartouche. On à l'impression que c'est un désaveu de la part des développeurs.

 

Dans les profondeurs de la torture...

De l'ère 16 bits faisons un bon dans le temps pour revenir à la current gen. Voyager dans le temps peut être déstabilisant alors se noyer dans un univers de démence, de violence, de folie autant visuelle que psychologique peut laisser des séquelles. Et si je vous dis que se monde se trouve sous nos pieds, dans les tréfonds de l'océan atlantique. Une ville utopique où règne la liberté de culte, d'expression sans aucune contrainte de la censure morale ou d'éthique...de quoi perdent les pédales ?

Et dans cette cité d'idéologie paradisiaque qui promettait l'élévation de l'homme, ces habitants ont eux bien pétés les plombs. Bienvenue à Rapture !!! Il va être ici question des deux premiers soft de 2K Games, Bioshock 1 et 2. Je traiterai de ces deux jeux de manière globale car pour moi je les considère comme les deux axes d'une même aventure qui se complètent tant dans leurs ambiances, leurs scénarii et leurs thématiques.

Bioshock à consolidé une tendance qui a vu ses balbutiements sur la génération précédente et prendre son envol sur la période Xbox 360 et Ps3. Si il y bien eu une évolution bénéfique à l'intégrité du jeu vidéo, c'est sur le soin apporté sur la mise en scène des œuvres vidéo-ludiques. Jamais les jeux vidéo n'ont su autant nous prendre par les émotions, soigner les cadrages, travailler les environnements musicaux et travaillé la psychologique des personnages. Si en termes de scénario il y a encore des efforts à faire, la narration fait un bon prodigieux ces dernières années. Et Bioshock, sous l'égide de Ken Levine ; ayant travaillé dans le cinéma, peut se considérer comme le fer de lance, le porte étendard dominant de la tête et des épaules ses prédécesseurs.

Loin de vouloir décoder les thématiques tantôt philosophique, psychologique et la critique de la société que les Bioshock dégagent, je traiterai de en particulier de son aspect formel. Si les qualités de jeu ne sont pas à prouver, j'ai subi un choc déplaisant lors de Bioshock 2.

L'urbanisme que l'on arpente de Rapture est le reflet de sa décadence. La ville a eu ses heures de gloires et l'a démontré en décorant ses murs de tableaux, statues et monuments qui sa chute sont tombés tout autant sur le sol. C'est là le problème à mon sens. Les combats de Bioshock se veulent nerveux, délicats avec une IA assez convaincantes. Etant un joueur prudent lors des affrontements, je recule souvent en tenant en joue mes adversaires et il m'est bien trop souvent arrivé de rester bloquer par un objet sur le sol, un meuble ou un tas de gravas m'empêchant d'assurer une esquive fluide. Il est vraiment désolant de devoir s'énerver sur une chose si gênante pour ne plus profiter pleinement de cette expérience de jeu. Surtout que l'on se prend pas mal de coup à ce moment là. Et donc je place Bioshock en déception lors de sa deuxième lecture. Ce que je reproche c'est que l'une des plus grandes force de Bioshock (son univers si fourni et son soin de l'ambiance graphique) dévient un défaut de gameplay que je pense que peu de gens ont identifiés. Ou alors je joue mal...Alors je dis garde à cette créativité qui trop extrapolé peu gêner le déroulement du jeu. Et ce n'est pas en se réfugiant dans l'ambiance bien prononcé de Rapture que j'ai oublié cette carence.

Voilà cette expérience est aujourd'hui terminée. Ce ne sont que des avis personnels et je n'oublie pas bien sûr les belles heures passées sur ces jeux et ces petits défauts ou ces nouvelles trouvailles ne doivent vous empêcher d'avoir vos propres avis.

Qui jouera verra !!