Bouarf.

     Premier article, sur mon deuxième blog, sur mon troisième PC, dans ma quatrième chambre, assis sur mon cinquième siège, et sirotant mon sixième café. C'est ainsi, qu'au moment même où une lampée de liquide brulant vient ébouillanter ma glotte, une idée d'article est apparue dans mon cerveau.

     "Pour bien connaître la nature du peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple"

     Ainsi disait Machiavel. C'est pourquoi donc bien, qu'aujourd'hui, je vais vous parler... Du hack ! Car oui, je n'ai jamais cracké un seul jeu de ma vie, ni des précédentes. Et par ailleurs, je vais à la messe tous les dimanches, je ne donne pas de coup de pied au clochard de la rue St Germain, je bois uniquement du Coca bio, je mange cinq fruits et légumes par jour (du terroir !), et je donne de l'argent pour l'OLM (Organisme pour la Lutte contre la Méchanceté), parce que ce n'est pas très gentil d'être méchant.

 

 

     Et si aujourd'hui, des tas de gens bons peuvent dire "Oh, que c'est gentil", c'est grâce à la fortune que j'invest... donne gracieusement à cet organisme; fortune que je dépense pas en jeux vidéos, parce que je les CRACK ! (phrase à lire en écoutant ceci: https://www.youtube.com/watch?v=WiloZd1H4ow).

     Mouhouhouhahaha, aheum aheum... Bref, trèfles de plaisanteries, dirait un lapin, dans un carré de luzerne. J'admet, Ô grand manitou du pas bien, qu'il m'est arrivé *auto flagellation* de télécharger de manière pas très autorisée par la loi *coup de fouet*  voire carrément illégale, certains jeux dont la qualité ne méritait pas leur achat *pose de 357 magnum sur la tempe* gloups, et parfois, de très grand classiques de l'art vidéoludique *eh beh voilà, on y arrive*.

     Mais aujourd'hui je souhaite me repentir, devant toi, seul et unique lecteur de cet article, qui sera tombé dessus par hasard, en cherchant des vidéos zoophiles mettant en scène des poulpes mangeur de félidées, à la page 37 de ta recherche google. Car j'ai honte (\o/). Très honte (oh oui, fouette moi encore) *coup de fouet* Aïe ! C'était de l'humour, crétin !

     Quand toi, petit garçon, tu crackes un jeu, tu n'en profites pas à sa juste valeur, et je vais t'expliquer pourquoi... En chanson ! (https://www.youtube.com/watch?v=fqwczhiiwFI Lire en écoutant ceci, en boucle, à fond, pour en faire profiter les voisins)

     En effet, petit homme, je vais t'expliquer de manière très simple ce que papy Freud nous expliquait il y maintenant 100 ans ! On appelle ça "Le principe de plaisir". Mais le plaisir, qu'est ce que c'est ? Le plaisir, c'est quand, ta mamie qui a parkinson, et qui va décéder d'ici à deux semaines (même si elle a oublié, à cause d'alzheimer), t'aide à faire pipi, en tenant ton zizi ! Hi hi hi, que c'est amusant d'apprendre la psychanalise ! Et, dans ce principe de plaisir, on parle aussi de la frustration. Et qu'est-ce donc que la frustration ? Je vais t'expliquer ! (Eh hop, on change de musique de fond https://www.youtube.com/watch?v=E2tMV96xULk). La frustration, c'est quand tu vois toutes ces jolies demoiselles très peu vêtues, tout en sachant pertinamment que tu ne pourras jamais faire cuir tes pattes dans une casserolle en téflon de cette qualité... Parce que t'es trop moche. Et con. Et inintéressant. Et en plus, t'as un oeil qui se barre en couille. Mais ne t'en fais pas pour ce dernier point, cela n'a pas empêché Jean-Paul Sartre de pécho Simone de Beauvoir 

 C'est lui, sartre                                                 Simone de beauvoir, c'est elle

 

     Pour l'anecdote, Sartre est l'auteur de la célèbre phrase:"L'enfer, c''est les autres"      Ce à quoi Simone de Beauvoir a répondu:

       "L'autre t'emmerde"

     Mais c'était plus vraiment la joie dans leur couple, à cette époque là (comme ton papa et ta maman, quand ils se tapent dessus, le soir, quand ils pensent que tu dors). Pour en revenir à nos moutons de panure, le plaisir (brut, celui qui vient des tripes), ne peut exister sans le désir, et la frustration. Quand on télécharge un jeu, on n'en profite pas, ou en tout cas, pas à sa juste valeur. Car il nous a suffit de cliquer sur un lien pour pouvoir y jouer. Le seul effort qu'il nous en a couté se résume aux quelques micros calories nécessaires à l'enclenchement de l'index venant exercer une pression égale à 160 grammes, soit la force déployée pour soulever quatre feuilles de papier A4, sur le bouton gauche de notre souris.

   "Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte les escaliers." - Georges Clémenceau (retiens pas son nom, il a rien fait d'intéressant).

     N'y a-t-il pas plus grand plaisir que celui de se diriger fièrement chez notre revendeur Micromania (ou autre... en fait on s'en branle), de chercher ce jeu, le jeu. Celui dont on attend la sortie depuis 3 ans. Celui qui va nous coûter trois mois d'argent de poche durement gagnés (ou quelques heures de taf durement menées). Celui qui va nous emmener vers des cieux tellement hauts que même notre bonne amie Marie-Jeanne ne pourra pas nous suivre. Ce jeu, là.

    J'avance vers le rayon nouveautés, je le cherche du regard. Le voilà. Le dernier exemplaire, en plus. Dieu est avec moi. Je le prend, je me dirige vers la vendeuse, qui en me faisant un clin d'oeil, me dit que c'est un excellent choix. je paye, "Mastercard, s'il vous plaît"; je vois qu'elle inscrit une note sur le ticket de caisse. Fait que je ne retiens pas sur le coup, mais qui m'interpellera un peu plus tard. Elle m'avait donné son numéro de téléphone. Dieu est vraiment avec moi. Et en rentrant chez moi, j'appuie sur le bouton Eject de mon ordinateur, qui a tendance à être récalcitrant, ces derniers temps. Mais je lui pardonne, car je suis d'humeur miséricordieuse. Je rentre le CD, et je lance l'installation. Il ne me reste plus qu'une dizaine de minutes de frustration intense à attendre. 97%, 98%, 99%... Blocage (Je sens mon coeur battre vite; le blocage du 99% est toujours une étape périlleuse). 100%. Installation terminée, je décoche la case "Lisez-moi". J'épingle le raccourci du jeu dans ma barre de tâches. Et je clique dessus.

...

Nouvelle Partie.