Nous le savons tous,
Catherine est un jeu qui a surtout fait parlé de lui grâce à ses
screenshots un brin aguicheurs. Pas grand chose n'avait été dévoilé
sur le jeu lui-même, si ce n'est qu'il y aurait des filles très
peu vêtus ; voir pas du tout ; ainsi que des cubes et des moutons. C'est sur que vu comme ça... Atlus a préféré jouer la carte de l'érotisme à fond et cela a magnifiquement bien marché puisque
le jeu fut premier des ventes lors de sa sortie au Japon. Alors Catherine, dis moi comment tu t'habilles, et je te dirais qui tu es !

Quoi
? Un jeu érotique ? Sur PS3 ? Nan mais dite moi pas qu'c'est pas
vrai !! Ne croyant pas ce que j'entends, (ou plutôt ce que je lis), je
décide de faire mes propres recherche afin d'en connaître un peu
plus sur la vérité. Tout ce que j'apprends est qu'il s'agirait d'un
jeu de drague, et que le héros ferait des cauchemars dont le seul
moyen de s'en sortir vivant, serait de déplacer des blocs de pierre. Les moutons
seraient quant à eux d'autres hommes, eux aussi prisonniers de leurs
cauchemars. Au final, Catherine s'avère être un ovni assez
intéressant et je fonce aussitôt le commander sur mon site d'import préféré, en espérant ne pas regretter les quelques 60€ dépensés. Une semaine plus tard, le jeu
est enfin arrivé à destination et je ne peux m'empêcher de rester
bloqué sur la jacket la plus belle qui m'est été donné de voir.

 

« Jugez par vous même ! ».

 

La
console allumé et la manette en main, me voilà parcourant le menu
du jeu pendant que Vincent et Katherine sont enchainés autour d'un
bloc de cube, en train de me regarder. Deux modes de jeu se
présentent alors à moi, « Golden Theater » et
« Babel ». Les niveaux de Babel étant pour l'instant
bloqués, il ne me reste plus qu'une seule solution : entrer dans le
jeu lui-même après avoir fait mon choix entre trois niveaux de
difficultés différents. Étant courageux et ne reculant pas devant
le danger, je sélectionne le mode « Easy » et entre
directement dans le vif du sujet.

Le
jeu commence par une cinématique d'ouverture très sympathique, me
rappelant étrangement celui de « Ma sorcière bien aimé ».(c'est vraiment pas pour me rajeunir tout ça) Le générique
terminé, une présentatrice au décolleté plongeant et à la coupe
afro se présente alors devant moi. Assise au bar avec une télé à
ses côtés, la madame me parle du show que je suis sur le point de
regarder. Vincent Brooks, personnage que vous incarnerez durant toute
l'aventure, est un jeune homme de 32 ans. Homme à femme,
notre ami court deux lièvres à la fois et aura bien du mal à
cacher à l'une l'existence de l'autre. (ah la la, que la vie est
dur tout de même !)
Une fois son speech terminé, la
présentatrice me dit au revoir et je me retrouve assit à
l'intérieur d'un café avec Vincent et sa copine du moment,
Katherine McBride. Les deux tourtereaux discutent un court instant
avant que le générique de la série, dans laquelle je me trouve, ne commence. La bande original qui l'accompagne est tout
simplement excellente, rien à redire.

 

 

Catherine ou Ma sorcière bien aimée !

 

Une
fois le générique terminé, voilà qui passe enfin aux choses sérieuses.
J'ouvre une porte et me retrouve entouré de cubes en pierre.
Vêtu de mon joli caleçon, tenant mon oreiller dans les mains et
possédant des cornes de mouton sur la tête, il n'y a plus aucun
doute, je suis bel et bien dans le premier cauchemar de Vincent. Premier cauchemar qui se
trouve être le premier niveau jouable de la démo. Ce « Stage
One » est ni plus ni moins qu'un tutorial, qui comme son nom
l'indique, vous servira à comprendre le principe du jeu.

Vous
démarrez à la base d'une Tour remplie de blocs de pierre, et devrez
monter à son sommet dans un temps imparti. Et non, pas le temps de
rêvasser ! Le sol s'effondre sous vos pieds et se met à tomber dans
le vide, emportant toute la Tour avec elle. Votre seul chance de
survivre est de vous rendre à son sommet et de sortir par la porte
qui vous y attend, afin de vous réveiller dans votre lit (seul ou
accompagné)
et ainsi tenter de survivre à une autre journée. Pour
escalader la Tour, rien de plus simple. Vous pouvez déplacer les
blocs de pierre dans n'importe quelle direction vous arrangeant. De
droite à gauche, d'avant en arrière, bref vous n'avez que l'embarra
du choix. Le tutorial se révèle être assez simple et je m'en sors
sans trop de difficulté.

S'ensuit
alors une cinématique assez amusante où Vincent se réveil dans son
lit et vérifie qu'il n'a pas mouillé les draps. Puis il reçoit un appel téléphonique avant de se diriger directement sous la
douche. Les cinématiques et les cut-scenes s'enchainent les unes à
la suite des autres, et énormément de dialogues et d'informations
nous arrivent en plein visage, sans nous laisser le temps de
respirer. Cet aspect du jeu pourra d'ailleurs en rebuter certains, et
mieux vaut s'en préparer car le jeu pourrait se résumer à ça. Le
jour vous aurez le droit à des cinématiques et des dialogues à
n'en plus finir, alors que la nuit vous entrerez dans des cauchemars
dont il vous sera très difficiles dans venir à bout, et ce même en
mode facile.

Mais
bon, revenons en à nos moutons (sans mauvais jeu de mot bien
sur).
Je suis à présent à l'intérieur d'un bar, le « Stray Sheep »,
buvant et mangeant de la pizza avec mes amis. Après avoir parlé de nos vie respectifs et de la news qui passe à la télé, la mort étrange d'un
homme mort dans son sommeil, mes amis me quittent et je me retrouve là, tout seul, à regarder tristement mon verre d'alcool. C'est alors qu'une voix
féminine m'indique l'arrivé d'un mail sur mon téléphone
portable, (chouette alors, un ami) que j'ouvre pour m'empresser de voir qui a bien pu m'écrire. Grâce à
ce petit gadget, vous serez capable d'envoyer et de recevoir des sms,
mais aussi de sauvegarder votre progression dans le jeu, et de recommencer les
cauchemars que vous avez déjà terminés afin d'en améliorer le
score, et d'obtenir par la même occasion le fameux trophée Gold.

 


 

Une
fois les mails répondus et le téléphone refermé, Catherine ne
tarde pas à faire son apparition devant mes yeux éblouis par sa
beauté. Cela me plonge dans un nouveau cauchemar qui sera déjà un
peu plus difficile que le précédent. Cette fois ci, le « Stage Two » se
compose de trois étages dont le dernier est réservé au boss déjà vu
dans la démo, et qui est prêt à tout pour me terrasser de ce monde
cruel et sans pitié. Toujours en mode facile, je me mets à mourir
plusieurs fois et commence à m'énerver sur un écran plat qui ne
m'a visiblement rien fait. La phrase « Putain mais ce jeu est
vraiment nul » passe alors dans ma tête juste avant que je
réussisse à arriver au sommet de cette Tour infernale. Je saute alors de joie
et me mets à m'extasier devant ce jeu que je trouve tout bonnement
excellent. Vite vite vite, un autre niveau, il m'en faut un autre !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Mais voilà, impossible de trouver la
la solution et je continu de mourir encore plus de fois que lors du
niveau précédent, et je me remet à perdre patience.

Voilà,
la messe est dite ! Bien que Catherine soit une femme au forme
généreuse, elle risque de vous faire passer de sales moments lors
de vos cauchemars, et ce dans n'importe quel niveau de difficulté que se soit.
Présenté comme un jeu coquin, Catherine a très bien sue cacher son
jeu et est loin d'être un jeu érotique pour adolescents boutonneux.
Même si vous devrez faire évoluer la relation que vous partagez
avec les deux demoiselles, Katherine et Catherine, l'intérêt
principal du jeu réside dans ses puzzles games qui vous triturons les neurones jusqu'à ce que vous vous arrachiez les cheveux.

Décidément, Catherine nous cache bien des choses mais cela sera abordé lors d'un Test Complet qui risque d'arriver très prochainement. En attendant, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une très bonne journée et noubliez surtout pas BANZAI !!!!!!!!!!