Que dire sur Borderlands 2 ? Eh bien pas grand-chose. J'avais juste envie de vous montrer ce beau bandeau !

Non plus sérieusement, c'est un gros coup de cœur, et comme j'avais pris l'habitude (avant d'être possédé par Toshop et son envie mégalomane de domination du monde) de vous faire partager mon ressenti sur mes petits coups de cœur. Autant continuer.

  A plusieurs, c'est mieux.

C'est clair, si tu manques de potes, Borderlands 2 (et le premier aussi, d'ailleurs) va rapidement se transformer en un petit calvaire. Pourquoi? Eh bien d'une part parce que le jeu est fait pour y jouer en multi et il perd un peu de sa saveur lorsque l'on foule tout seul les nombreuses régions de Pandore. Et surtout parce que la difficulté monte rapidement bien plus vite que notre niveau à nous. Nombre de fois où on se fait démonter lorsque l'on joue tout seul. Et pourtant, on ne lésine pas sur les munitions gaspillées à tirer sur tout ce qui bouge...

C'est d'ailleurs très frustrant lorsque l'on se fait prendre violement par une bande de bandit perdue de Dust ! C'est plus que frustrant. C'est énervant. Et cela devient exaspérant puisque rapidement le jeu se transformer en une succession de pic de difficulté que les moins courageux ne surmonteront pas.

Alors moi, assez fan de la série, je me suis a de nombreuses reprises énervé devant ces épreuves qui n'ont pas lieu d'être. Qu'est-ce qu'une bande de pillard peut faire contre le héros de Pandore. Le mec censé défoncer tout sur son passage, se taper la bombasse et sauver le monde (bah quoi? C'est le pitch de base les gars) ! Hein ? Cette pensée me trottait dans la tête et cela contribuait à alimenter ma colère envers les variations dans la difficulté de Borderlands 2. Qui je le rappelle me semble plus simple  que le premier.

Pourtant après une énième mort face à une bonne vingtaine de psychopathe me canardant sans aucune pitié. Ma manette de PS3 a moitié déformée, je me suis projeté dans le jeu et j'ai eu comme l'impression de trouver un semblant d'explication à cette difficulté parfois démesurée. Pandore, la planète sur laquelle on se balade, est réputée pour être un lieu sans règle, où bandits sanguinaires et monstres inhospitaliers s'entretuent sans arrêt. Dans cette optique, j'ai eu l'impression de vraiment me trouver dans ce monde impitoyable où sans raison, sans explication, une bande de bandit pouvait venir me défoncer avec une violence inouïe...

Parce que Borderlands 2, c'est souvent ça...

  Pandore : beauté sans-pitié !

Au final, je pense que c'est quelque chose que j'ai vraiment apprécié, puisque cela apporte une tension particulière aux gunfights, sans parler des "boss" ou "grosses bestiasses" qui deviennent des moments mémorables qui nous marquent. La mission pour délivrer Roland? Elle est absolument incroyable. Entre sa musique, sa difficulté, sa mise en scène (avec l'apparition des Porteurs de Jack !), je n'oublierais jamais cette mission !

Alors évidemment, je ne peux pas résumer Pandore à son caractère sauvage. Certes, cela fait son charme. Ce côté far-West post-apocalyptique teinté d'un humour assez gras, mais il faut admettre que Borderlands 2 met bien plus l'accent sur la diversité de la planète. On commence dans une région glaciale d'une beauté mais époustouflante ! Le Dust vide mais impitoyable, où notre vie peut rapidement prendre face. Bref, je ne vais pas vous dévoiler toutes les beautés que recèle Pandore, puisque ce serait brisé la magie que cela procure lorsque l'on arrive dans une nouvelle zone, un nouveau mini-monde où nos yeux en prennent un coup.

Ce style, cette direction artistique, je crois que j'ai été tellement charmé par le premier Borderlands (qui était beaucoup moins impressionnant, beaucoup moins beau, beaucoup moins tout, en fait...) que je redoutais de lancer le deuxième et de perdre cette magie. Mais non. La patte graphique de Borderlands 2 est magnifique. Ce Cel-Shading, je ne sais pas comment le décrire à part dire qu'il est magnifiquement utilisé, que les effets de lumières donnent une atmosphère particulière à chaque région, à chaque zone que l'on traverse.

  Débranche ton cerveau !

Oui, lorsque tu lances Borderlands 2 tu branches ton cerveau. Il n'y a rien à retirer du scénario. Drôle, rythmé, parfois un peu trop "lourd' et parfaitement servi par ce personnage complètement fou qu'est Handsome Jack (ou le Beau Jack, en VF). D'ailleurs, c'est une certitude que sans ce méchant que je trouve parfait (dans son registre un peu délire et ne se prenant pas au sérieux), le jeu perdrait une grosse partie de son charme. Sans lui, le scénario ne serait pas aussi drôle, pas aussi intéressant, par ce que c'est vraiment l'un des éléments moteurs qui nous pousse à continuer l'aventure.
Le scénario n'est pas là pour nous faire réfléchir, loin de là !
Au contraire même, Gearbox montre qu'ils ont parfaitement compris ce qu'est Borderlands. Pas de sérieux. C'est un moment de pur fun ! Voilà ce qu'est Borderlands. Alors évidemment, on ne va pas râler sur le scénario, car nombre de shooter n'en propose pas ou se content de resservir des scénarios basiques réchauffés... Certes certains passages sont lourds, certaines répliques le sont encore plus ! Mais le tout est maitrisé. L'histoire n'est là que pour nous donner envie de faire des centaines, voire des milliers, d'aller-retour sans jamais s'ennuyer.
Or la mission est parfaitement remplie.

J'espère que ce ressenti de Borderlands 2 vous aura plût. J'ai essayé d'être un peu plus précis, un peu plus "pro", désolé, aucun autre mot ne me venait à l'esprit.

En tout cas, ça fait du bien de revenir aux mots et de laisser les images un peu de côté.

Bonne soirée à tous !
Cessez de geeker sur GTAV !

PS : Je vais être p****n d'actif ce soir ! He oué baby !! Allez venez par ici !! Ca va saigner, ça va ...

PS² : Désolé pour le premier PS, je me prenais pour Trevor...