Tout d'abord, je vous préviens, je suis loin d'avoir une plume agréable. J'écris de manière décousue, souvent à l'arrache, et je m'en excuse d'avance.

Mais j'ai envie de partager un peu de ce qui me trotte dans ma tête avec vous (boyz). 

Catherine? 
Beaucoup de choses. Tout d'abord, je m'étais imaginé le jeu comme une sorte de jeu érotique assez peu intéressant, ou l'habillage (la Katherine et la Catherine) serait sa seule valeur ajoutée. 
Pourtant lorsque je l'ai pris sur le PSN, j'ai été très rapidement séduit. D'une part par la patte graphique. Non, le jeu n'est pas très beau (ce n'est pas BF3, évidemment) mais le style utilisé, ce sel-shading, est particulièrement agréable à regarder.
Ensuite, on rentre petit à petit dans l'histoire. Et on est complètement déboussolé par ce que l'on vit. On ne comprend pas grand-chose au début. Entre les cauchemars de Vincent, les moutons, les relations entre les personnages, tout est un peu confus au début, et pourtant je m'y suis plongé dès les premières minutes.

Le jeu en lui-même.
Le gameplay est très particulier. En deux phases. La phase cauchemar et la phase "non-jeu". 

La torture du puzzle.
La phase de puzzle game est une véritable torture en elle-même. Certains stages sont compliqués. Sans parler des pièges tordus que le jeu s'amusent à nous mettre dans les pattes (entre les pics, les blocs qui disparaissent, les blocs de glace, et monstres). Nombre de fois où l'on meurt ! Parfois bêtement ! Parfois de manière sadique. Mais l'on meurt. Peu importe comment, on meurt tellement dans le jeu, que l'on peut rapidement se sentir frustré.

Et pourtant, qu'est-ce que j'ai aimé ces phases de jeu ! Le fait de devoir monter le plus vite possible. L'impossibilité de revenir en arrière (chaque choix est crucial), la difficulté plus qu'abusé de certains stages... Tout cela m'a rendu fou au début. Mais petit à petit on se laisse gagner par le jeu. On veut découvrir la suite de l'histoire.

Les moments de détente.
La seconde est une phase de "non-jeux" où l'on se contente de discuter avec ses amis, de regarder ou envoyer des sms (qui ont une influence directe sur le jeu), ou de simplement de se saouler (ce qui nous permet d'écouter les pensées profondes de Vincent).
C'est à ce moment que l'on peut enfin laisser tomber la manette. Cela fait un bien fou de pouvoir se reposer entre deux escalades. A tel point, que parfois on vit c'est petit moment de détente (ou Vince retrouve ses amis) comme une véritable bouffée d'air. Presque comme un soulagement.
Certes on ne peut pas faire grand-chose dans ces moments-là. Mais étrangement, j'étais tellement impliqué dans l'histoire, que je désirais ces instants de discussion entre les personnages, ces petits sms reçus (souvent des deux (K)Catherine) et des pensées profondes de Vincent. 

Le liant ? L'histoire.
Elle est assez loufoque et à première vue assez légère. Pourtant, le personnage de Vincent m'a touché. Un homme un peu perdu devant la soudaine arrivée de responsabilité non-voulue. Rapidement on se met dans sa peau : Katherine, sa copine actuelle, lui impose de nombreux changements (surveiller son train de vie, penser en termes de famille et non plus de manière individuelle, etc...), et surtout lui annonce l'arrivée d'un bébé.
A cet instant, l'histoire débute vraiment. Tout comme les problèmes de Vincent. On connait parfaitement les pensées de Vincent (refus de ses nouvelles responsabilités, véritable peur de l'avenir) et l'on assiste à l'arrivée de la belle Catherine. Belle. Sexy. Et là, lorsqu'elle l'aborde, qu'elle engage la conversation avec lui, lorsqu'elle commence à le draguer, on se dit la même chose que Vincent : "Je dois résister. Je dois résister."
Mais non. Le jeu nous oblige à suivre la descente aux enfers de Vincent. A partir de là, le jeu nous donne la possibilité de suivre deux voies : Catherine ou Katherine...

Je m'arrête là. Désolé. Je vous laisse le bonheur de vivre les aventures loufoques de Vincent.
Les puzzle m'ont fait souffrir.
L'histoire m'a touchée.
Et c'est pour ça que ce jeu m'a marqué.

Bon jeu à vous.


PS : Désolé encore pour le style plus que bizarre de cet article. Mais ce n'est ni un test, ni une critique. Juste un ressenti après avoir terminé Catherine.