Un nouveau ressentis sur un des meilleurs jeux de la 3DS. Fire Emblem : Awakening, dernier volet d'une fameuse série de T-RPG sorti en Avril 2013. L'ayant eu que récemment, je n'avais pas encore eu le privilège de poser mes mains sur ce petit bijou qui nous a été livré par Intelligent Systems.
Pourquoi ce coup de coeur? Comme vous le savez, j'ai un petit faible pour les Tactics Rpg (Front Mission 3 déjà présentés sur le blog, Tactics Ogre, FFTactics, et la série des Disgaea, et j'en oublis surement beaucoup d'autres), or je savais que j'allais aimer Fire Emblem. Avant même de mettre la cartouche dans ma 3DS, je savais que j'allais passer un bon moment sur ce jeu. Mais j'étais loin de me douter que je prendrais un tel plaisir.
C'est ton armèe, boss !
La gestion des Veilleurs dans Fire Emblem, quel pied ! Tant de classe différentes, tant d'informations à garder en tête pour préparer une équipe équilibrée (le triangle des armes, le rapport de force entre les différentes classes, les magies efficaces contre certains types d'ennemis, etc.) que l'on passe énormément de temps à gérer ses hommes. Cela aurait pu être très ennuyeux si la différence ne se ressentait pas dans les batailles. Mais dans Fire Emblem, la même bataille peut virer au cauchemar avec une équipe mal préparée.... tout comme elle peut ressembler à une promenade de santé avec les bons choix.
C'est là l'un des plaisir de Fire Emblem, de se rendre compte de la portée de ses choix et de déterminer où est notre part de responsabilité dans la réussite ou l'échec d'une mission.
Pas de vie comme dans Mario.
Petit mention particulière à l'option mort permanente (qui est un élément présent dans le série depuis un certain temps, je crois) qui ajoute une tension supplémentaire aux batailles. Mais surtout cette simple option dans le gameplay ajoute une dimension narrative incroyable à la moindre bataille. Chaque bataille devient un vrai combat. Chaque affrontement doit être mené avec sérieux pour espérer s'en sortir sans trop de pertes.
Tout comme la série des Dark Souls vous enseigne le caractère impitoyable de la mort (la moindre erreur tue), tout comme Hotline Miami vous force a réfléchir et à penser vos mouvements au travers de vos nombreuses morts (il faut mourrir plusieurs fois pour réussir), Fire Emblem se place lui aussi sur ses deux créneaux. La mort est impitoyable. Lorsqu'une de vos troupes meurt, c'est définitif et particulièrement punitif (a moins de reset, mais c'est perdre l'intérêt du jeu). La mort vous force aussi à revoir votre manière de jouer.
On commence les premières missions comme un chef de guerre bourrin et rapidement on se met à penser ses assauts dans le but de réaliser la mission avec le moins de perte possible. Evidemment, le jeu permet toujours de jouer comme un bourrin (suffit de mettre en place un duo entre Chrom et votre avatar, et vous tuez tout ce qui ose trainer sur votre chemin) mais sans cela, le jeu entraine une certaine réflexion sur la manière dont vous allez mener votre attaque.
Les Veilleurs, une grande famille.
Surement le point que j'ai le plus apprécié dans Fire Emblem, les relations entre les différents Veilleurs. Dans la plupart des jeux, les relations entre les personnages sont généralement inexistantes. Fire Emblem se distingue par les nombreuses interactions entre les différents personnages : les personnages se soutiennent mutuellement (allant de 0 à S), peuvent aussi se battre en duo (dont la puissance dépend de leur affinité) ou tout simplement se couvrir.
Ces possibilités donnent vie aux Veilleurs. Ce n'est pas une simple bande réunie autour d'un objectif commun. Ou encore une masse de soldat n'ayant aucun contact entre eux. Les Veilleurs vivent. Les Veilleurs entretiennent des relations plus ou moins poussés avec leur camarade. Cela a d'ailleurs une grande influence, aussi bien sur le scénario (avec les "enfants") que sur le gameplay, avec les possibilités évoqués un peu plus tôt.
Enfin, cela rend les batailles plus intenses et surtout plus immersives. Lorsqu'un de nos soldats meurent au combat, après avoir été entrainés et avoir noués des liens avec ses camarades, on se sent désabusé, presque triste. Preuve que l'objectif est atteint. Les batailles ne sont plus qu'une simple et ennuyeuse succession de combat. Non, elles deviennent de véritables moment de tension pour le commandant qui tient à remplir son devoir en essayant d'épargner un maximum ses camarades.
Autant dire que ce Fire Emblem est une grande réussite. Pour l'instant, il absolument aucun concurrent sur 3DS. Il est MON jeu référence sur cette console.
J'espère d'ailleurs que les futurs T-RPG qui verront le jour s'inspireront des mécaniques proposés dans ce Fire Emblem, car il transforme vraiment l'expérience. L'objectif n'est plus de réussir simplement les missions, mais il est bien de réussir les missions tout en gérant et menant du mieux possible ses troupes tout en affrontant la dure réalité de la mort.
Une expérience fantastique.
Bonne nuit, vu l'heure qu'il est, à vous !
Une bise à la communauté.
