Oyez ! Oyez ! Aujourd'hui, ouverture d'une nouvelle chronique dans ce foutu bazar qu'est mon blog ! Si vous avez suivis mon actualité (comme je parle comme une vieille petite starlette), vous êtes au courant de mon envie de parler un peu de sport. 

Eh bien voilà, je vais essayer d'alimenter quelques petites chroniques sur le footcheball.
Tout ça avec une esprit un peu plus tranquille et avec une petit lien avec le JV.

On commence la première chronique avec un match de folie !

Les statistiques ne sont pas synonymes de victoire.

Après un match aller haletant, l'heure de la revanche a sonner pour les allemands. Malgré une domination outrageuse et des statistiques digne d'un Barcelone en grande forme (28% de possession de balle pour le Real en première mi-temps... à la maison, le genre de chose que le public de Bernabeu n'apprécie guère), les bavarois n'ont pas été dangereux. 
Pire c'était le mauvais Bayern qui s'est exprimé à l'aller. Celui qui crée la polémique journée après journée depuis son sacre en Bundesliga : passe latérale à foison, peu d'occasion, manque de créativité et un manque criant d'aggressivité.
Au final, c'est sur un contre éclair que le Real a fait la différence : une passe en profondeur pour lancer un raid solitaire de Coentrao qui sert parfaitement Benz-Benz-Benz seul devant le but vide. Et but. Du football simple et efficace. Justement ce qu'il a manqué au Bayern pour pouvoir lutter : de la simplicité. Trop de passes, trop de fioritures, beaucoup trop d'approximation qui ont conduit à une défaite assez logique.

Une semaine mouvementée.

Après une semaine passée à se faire déglinguer par tous les journaux sportifs nationaux et une claque infligé au Werder (qui n'avait rien demandé), le Bayern se présente dans son antre avec la ferme intention de casser du merengue. Les dirigents, par le biais de Karl Heinz Rummenigge (non, non, je ne parle pas encore le gobelin...), ont promis l'enfer au Real Madrid, autant dire que les joueurs de Guardiola n'ont pas intérêt à se rater ce soir.
Guadiola, justement, va-t-il être la hauteur de l'évènement. Si l'expérience et le talent de l'ancien coach de Barcelone ne sont plus à prouver, la question est de savoir si l'implication sera présente. Rappelons que son meilleur ami, Tito Villanova, est décédé la semaine dernière. Une nouvelle qui a profondément marquée le coach catalan qui ressemblait étrangement à un fantôme de Ghouls'n Ghosts qu'à un entraineur concentré sur le jeu de son équipe. Sera-t-il pleinement impliqué ce soir? Arrivera-t-il à complètement mettre de côté cette triste nouvelle pour contrer le Real Madrid?

Tranquille Carlo.

Eh oui ! Vous ne rêvez pas. Le Real Madrid est serein avant d'aborder cette demi-finale. Fini les années Mourinho, où chaque match a enjeux du Real Madrid avait des airs de batailles décisives. Non tout ça, c'est du passé. Ancelotti a apporté depuis son arrivée en début d'année un calme, une stabilité qui manquait grandement à la maison blanche (pas celle de Barack, les gars...).
L'ex-entraineur parisien maitrise parfaitement son sujet. Depuis le début de l'année, il n'a montré aucune signe de nervosité et ce malgré les quelques turbulences qu'a rencontré son Real. Mais force est de constater qu'il gère bien mieux les médias espagnols que son précédesseurs (Mourinho avait déclaré la guerre à l'Espagne entière, au final...) et qu'il a fait évoluer le Real Madrid en une véritable équipe sûre de ses forces.

BAYERN :
F. Ribéry : Porté disparu à l'aller, Kaiser Franck (ou Frankenstein, c'est comme vous voulez) doit faire la différence ce soir. Cela fait quelques temps qu'il est "moyen" avec le Bayern. Une demi-finale retour à domicile est l'endroit parfait pour revêtir son costume de"sauveur".

A.Robben : Solo man. Je pars à droite, je repique dans l'axe et j'enroule du gauche. Il va la tenter deux a trois fois ce soir... Malgré son côté individualiste assez ennervant par moment, il reste le bavarois le plus dangereux de l'aller et sera une nouvelle fois un poison pour la défense merengue.

M.Neuer : Le meilleur gardien du monde. Il va encore écoeuré les attaquants du Real.

J.Boateng : Ou Jerome Boitagants... La faiblesse en défense centrale. Reste a savoir s'il parviendra à rester concentré sur 90minutes ou s'il va se trouer ou être en retard comme il en a l'habitude. 

REAL MADRID :
C.Ronaldo : Le meilleur joueur du monde en ce moment. Capable de nettoyer des lucarnes à 25 mètres comme il l'a bien montré ce week-end, il va devoir assumer son rôle de leader et mettre la pression le plus vite possible sur la défense bavaroise. Soit il nous sort un match de dingue, soit il disparait complètement. Les supporters du Real prient pour que ce soit la première option.

K.Benzema : L'homme à la barbe de vendeur de kebab marche très bien en ce moment. Aucun doute, il va avoir une nouvelle forte à faire ce soir : gros pressing sur la défense, orienté le jeu, mettre sur orbites les deux flèches (Ronaldo et Bale, ou Di Maria) et être présent dans la surface. Mais Benzema a le talent pour faire tout cela, et même de le faire très bien.

I.Casillas : San Iker joue ses derniers matchs au Real selon certains journaux. En tout cas, a l'aller il a montré qu'il était toujours l'un des meilleurs gardien du monde. Ce soir, il donnera tout pour que son dernier match sous les couleurs de la maison blanche soit une finale de Ligue des Champions.

Pepe : La question est de savoir qui on aura ce soir sur le terrain? Le Pepe Jackson Five dont le niveau n'a jamais été aussi bon (coïncidant avec l'arrivée d'Ancelotti qui l'a calmé et arrive à le canalyser) ou alors le boucher guesh qui ne cherchent qu'à couper des jambes et briser des tibias (le Pepe made in Mourinho). Si c'est le premier, les attaquants du Bayern vont avoir du boulot. Si c'est le second, je plains l'arbitre de ce soir.

Voila pour une première chronique Footblog.

J'espère que vous apprécierez ! 

Bon match à tous !