Fiche technique :
Réalisateur : Joseph Kosinski
Avec : Jeff Bridges, Olivia Wilde, Garrett Hedlund, Michael Sheen
Tron Legacy
Science Fiction, U.s.a (2010), 126 minutes
Sortie le 09/02/2011

Synopsis :
Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père

Objets et véhicules

Light Cycle :

Véhicule tout terrain de Quorra :

Transporteur :

Disque :

Personnages

Kevin Flynn :

Brillant programmeur de jeux vidéo, Kevin Flynn a toujours voulu le meilleur des deux mondes, le virtuel et le réel. Après être devenu le premier humain à pénétrer dans l'étonnant monde virtuel de la Grille, il décida que la meilleure chose à faire était de combiner les deux. Il créa alors un programme sophistiqué, CLU 2.0, qu'il utilisa en secret pour l'aider à concevoir un monde utopique combinant les idéaux les plus nobles du monde des humains et des mondes virtuels.

C.L.U :

Sam Flynn :

Sam, le fils unique de Kevin Flynn, est né en 1983 et était très proche de son père avant que celui-ci ne disparaisse en 1989. Kevin était tout pour Sam, qui semble destiné à suivre les mêmes traces que son père. Quand Kevin a disparu, son ami et associé au sein d'ENCOM, Alan Bradley, est devenu comme un second père pour Sam.

Quorra :

Le programme Quorra est un peu la fille de substitution de Kevin Flynn, une confidente intelligente et curieuse doublée d'une vaillante combattante capable de balayer tous ceux qui entravent sa route. Il lui parle du monde extérieur, et en retour elle lui offre sa protection et sa loyauté éternelle.

Programme mystérieux :

Castor

Le programme Castor a été conçu pour contenir une grande quantité d'informations, s'adapter et survivre dans un environnement en constante évolution. Cette combinaison spéciale de qualités fait de lui le programme parfait pour diriger l'End of Line Club, un bar situé au sommet de la plus haute tour de la Grille.

Alan Bradley

En affaires, mieux vaut être prudent quand on envisage l'avenir, parce que les génies d'hier peuvent très bien devenir les perdants de demain. Il y a presque trente ans, Alan Bradley est passé du poste de programmeur à celui de vice-président d'ENCOM. Mais après la disparition de Kevin Flynn, il perdit peu à peu le contrôle du conseil d'administration, qui le traite maintenant comme un importun. Sa vie personnelle n'est pas plus brillante. Malgré le soutien qu'il a apporté à Sam durant sa jeunesse, le jeune homme refuse désormais d'écouter ses conseils. Il espère donc, pour son propre bien et celui de Sam, que le signal envoyé depuis la salle d'arcade de Flynn leur permettra de retrouver Kevin.

Daft Punk :

Vidéos en HD
Clip réalisé par le groupe Madealone pour Flynn Lives de Daft Punk :
Tous les fans du groupe Daft Punk et les cinéphiles les plus impatients sont pressés de voir et découvrir "Tron L'héritage". D'une part parce-qu'il s'agit de la suite d'un des films qui a marqué tout une génération de spectateurs à sa sortie en 1982 par son aspect technique révolutionnaire mais aussi pour découvrir la première composition du groupe Daft Punk pour un film au cinéma. Certains morceaux du film ont pas mal circulé sur internet mais aussi énormément de fake faisant croire qu'il s'agissait bien de la compo du groupe. C''est pourquoi Madealone c'est empressé de se procurer la VRAIE bande originale du film afin de vous faire découvrir en exclu la composition de Daft Punk à travers "Flynn Lives". Un morceaux assez épique qui m'a littéralement fait craquer. Véritable suite logique dans la carrière musicale des Daft Punk, travailler sur Tron leurs a permis d'unifier leurs touches électro personnel à l'univers des grandes orchestrations symphonique traditionnel.

Fortement influencé par les tendances du moments comme la composition de The Dark knight de James Newton howard & Hans Zimmer où encore Vangelis, les Daft Punk ont travaillé plus d'un an et demi pour aboutir à un tel rendu.

Vous l'aurez compris, l'équipe Madealone prépare donc la sortie de Tron L'héritage avec un montage réalisé tout particulièrement par nos soins sans oublier de rendre hommage au film originale !
L'univers sonore de Tron s'annonce déjà grandiose, en attendant notre avis à chaud voici un aperçu de ce qui vous attend en salle le 9 février 2011.
Détendez-vous pendant 1min45 et profitez religieusement du spectacle.

Un clip monté par Vincent N.Van du groupe Madealone : https://www.dailymoti...lone_shortfilms

Avis :

Introduction:
C'est en 1982 que Steven Lisberger réalisa « Tron », une époque ou la technologie et les jeux-vidéos n'étaient qu'à l'état « embryonnaire ». Et pourtant, c'est avec une démarche presque avant-gardiste que Disney proposa aux spectateurs de découvrir des acteurs de cinéma réels évoluant dans un monde informatique avec ses codes et ses règles à travers un design et une réalisation complètement hors du commun ! Malgré son échec commercial, « Tron » est devenu par la suite une œuvre culte pour son aspect technique révolutionnaire.
2010-2011, nous sommes donc pleinement rentré dans l'ère du numérique. Portable, internet, réseaux...toutes ces technologies font parties inhérente de notre quotidien. L'homme est plus curieux et apte à apprendre, à approfondir ses connaissances à travers l'ère du numérique et c'est comme un symbole que Disney décida de relancer la franchise « Tron » 29ans plus tard. Comme s'il s'agissait du moment opportun pour relancer au public et aux fans l'ultime défi : « Êtes-vous maintenant prêt à jouer ? »

« L'expérience Tron en IMAX »
Avant de rentrer dans le vif du sujet il faut savoir que l'auteur de ces lignes compta bien monter une association anti-3D. Voir les studios faire le forcing pour foutre tout et n'importe quoi en 3D me fait littéralement gerber. A la limite que les cinémas laisse le choix aux spectateurs « ok » mais nous forcer à regarder un film en 3D qui n'a pas été tourné pour l'occasion c'est juste de l'attrape couillon. Fin du coup de gueule, début de la déprime car lorsque j'ai su que la suite de Tron allez être en 3D j'ai d'abord réfléchi entre l'utilisation d'une corde assez solide pour la mise en scène de mon suicide et le faite de me dire que: « cette fois, ça peut le faire mais on y va en IMAX sinon rien. ».

Début d'une once d'espoir.

C'est donc dans des conditions optimales que nous avons pu découvrir la suite des aventures de Kevin Flynn. Sachez pour ceux qui n'ont jamais été dans une salle IMAX que l'expérience vaut vraiment le coup et que c'est seulement de cette façon que vous pourrez juger « Tron l'héritage » de la meilleure des manières qui soit. Oubliez (pour ceux qui n'ont pas de chance avec leurs salles et leurs projectionnistes) l'image terne, floue et le son qui crépite ou qui bascule soudainement en stéréo. Place à un plus grand écran et un son d'une pureté acoustique parfaite ! La qualité d'image proche d'un Bluray est parfaitement bien gérer puisque même avec les lunettes (légèrement différentes de celles utilisés pour les salles classiques) il n y a presque aucune perte de luminosité ce qui nous à permis de profiter enfin d'une certaines clarté.
Lunette sur le pif, l'introduction du label IMAX fait trembler nos sièges, le générique du début ce lance sur « Overture » première instru du film composé par Daft Punk. C'est tout simplement une autre manière de découvrir un film au cinoche et comme le dit Wolfi au professeur Xavier « c'est grand, c'est rond, c'est bien ».

« Welcome to the Grid »
C'est effectivement sur les chapeaux de roue que commence le film. 40 premières minutes tonitruantes qui nous placent directement dans le vif du sujet. Quelques explications ici et là à travers le passé du jeune Sam Flynn, des images d'archives pour expliquer aux nouveaux venus les enjeux scénaristiques, l'entreprise ENCOM, la disparition soudaine de Kévin Flynn et hop, sur la grille !
Toujours avec une volonté de rester fidèle au « Tron » de 1982, c'est avec un pur plaisir que l'on retrouve les duels aux disques ainsi que les fameuses courses de light cycles en revanche seulement une seule course sera de la partie mais alors, quel morceaux d'anthologie les amis !

Dommage par la suite que le film souffre d'un léger problème de rythme car après les 40 premières minutes passées, un léger ventre mou se fait ressentir. On sent ici les limites de Kosinski en tant que réalisateur (premier long oblige). S'il est sûr que le bonhomme sait y faire dans la mise en scène des séquences d'actions, la gestion de l'environnement si particulier de Tron (le plus gros quoi) il n'en ai pas de même en ce qui concerne la gestion du rythme de ses séquences « hors action ». C'était de toute façon à prévoir car en étant le digne héritier d'une œuvre devenu culte non pas pour son scénario mais bien pour son aspect visuel et son contexte, Kosinski livre une version actualisée avec les mêmes qualités et les mêmes défauts. Le plus frustrant c'est que le scénario peut effectivement s'apparenter une fois de plus à servir de prétextes afin de laisser place au jeu. Cela dit on sent bien que Kosinski semble avoir eu une réelle volonté de rendre l'univers de Tron un peu moins hermétique. Quitte à céder parfois à plus de simplicité pour les moins technophiles et tenter en vain de faire de Tron bien plus qu'un simple divertissement haut de gamme, Kosinski arrive néanmoins à offrir à la franchise une nouvelle orientation grâce à une fin intelligente et très bien trouvée.

Pour les acteurs, Jeff Bridges continue sur sa lancée tel un phœnix qui renaît de ses cendres le plus surprenant étant l'évolution de son personnage. Pas mal de personnes resteront partagées sur le changement de Kevin Flynn, à croire que la « zénitude » de Bill Django dans « Les Chèvres du pentagone » la poursuivit jusque sur les plateaux de Tron. Garrett Hedlund n'est pas du tout désagréable bien loin de ce que l'on peut entendre un peu partout. Sans forcer, en évitant d'en faire des caisses son interprétation est tout à fait honnête mais la petite perle reste bien évidemment la belle Olivia Wilde. Apportant une petite touche de féminité dans ce monde de geek, la jeune actrice c'est forgé un physique athlétique pour l'occasion. Belle avec son regard d'enfant rempli d'innocence en quête de savoir, Quorra est de loin le personnage le plus attachant du film.

Réalisation :
Il est clair qu'en ce début d'année 2011, « Tron l'héritage » frappe déjà très fort. Avec son univers si particulier il n'est pas étonnant de voir ce « Kosinski » aux commandes pour relancer la franchise. Pas étonnant car architecte de profession, Koskinski à notamment travaillé sur des spots publicitaires pour Nike, Chevrolet, Apple ou encore la bande annonce du jeu Gears of War dont il a reçu une récompense en 2007 pour les meilleurs SFX. Conscient de la densité de l'univers et de sa richesse, Joseph Kosinski nous fait une somptueuse « mise à jour » au sens propre comme au figuré de « Tron ». C'est franchement beau, BORDEL de m***e ! Les lumières sont magnifiques, la réalisation de Kosinski très aérienne est d'une fluidité exemplaire et l'expérience sensorielle est tout bonnement ahurissante. La 3D est enfin parfaitement bien utilisé et sert très bien le récit en même temps quels autres univers peut s'y prêter de la façon la plus cohérente qui soit ? L'introduction, l'entrée dans l'arène, les duels, la course des lights cycles...chacune de ses séquences donne un pur coup de frisson et absolument aucuns détails ne sont laissés au hasard. Le nouveau design de Tron dans son enssemble est un travail d'orfèvre particulièrement colossal réalisé par de vraies Artistes rien de moins !

Attendu aussi au tournant, Daft Punk signe une bande originale de très bonne facture. Certes les compositeurs n'ont absolument rien inventé, s'inspirant des « coups de violons » de la trilogie Bourne et des notes très longues et pesantes de Batman Begins et The Dark Knight orchestré par Zimmer et Howard. Mais pour une première compos c'est tout de même une franche réussite, leurs styles mélangés avec un orchestre symphonique donne un souffle épique à « Tron l'héritage ». La bande originale fait bien plus qu'accompagner les séquences, le thème principal qui intervient de manière récurrente tout au long du film est un véritable petit délice pour nos oreilles.

Conclusion :
Grâce à une utilisation judicieuse et intelligente de la 3D et du dernier cri en matière de technologie cinématographique, Joseph Kosinski nous livre un opéra numérique prodigieux. Hélas tout n'est pas parfait. On peut bien évidemment reprocher au métrage son petit problème de rythme et une structure narrative qui est resté bloquer dans les années 80. Peut-être que Kosinski voulait justement à tout prix éviter de tomber dans des explications métaphysiques foireuses à l'image de Matrix Reloaded et Revolution. Dommage de ne pas avoir pris le risque car en « sous-texte » l'idée mérite d'être encore mieux exploité. La condition de l'homme et son évolution, thèmes très « Matrixien » si présent dans « Tron l'héritage » semble « trop simple » Disney oblige probablement.
On peut espérer que ces thématiques puissent être exploitées dans un éventuel 3ème épisode car la fin débouche sur une nouvelle voie vraiment intéressante pour la franchise et franchement il y a maintenant matière à élever « Tron » un peu plus haut qu'au stade de simple divertissement de luxe. Tout comme le premier malgré ses défauts, « Tron l'héritage » se révèle être un véritable ballet électro/artistique et symphonique tout simplement flamboyant. Un spectacle de sons et de lumière magistral.

De l'art réalisé par une bande de geeks pour geeks, à consommer obligatoirement en IMAX on vous le dit !

Rédigé par Vincent N.Van.