Souvenez-vous, l'action se passe alors que nous étions tous à 100% dans notre passion virtuelle, collectionnant jeux et consoles au fil de leur sortie. Nous pensions jeu-vidéo, nous mangions jeu-vidéo et nous dormions jeu-vidéo. Bref, la vie était belle.

Et là, on ne sait pas pourquoi, alors que je faisais partie de cette population, un évènement tragique s'est produit. C'était pourtant une journée comme les autres, je venais de terminer une partie de jeux sur ma Megadrive et j'allais lire une revue spécialisée dans mon loisir préferé lorsque soudain une question traversa mon esprit : pourquoi pas moi ? Oui, pourquoi ne serais-je pas moi aussi testeur de jeux-vidéo ?

Tous les autres voulaient être pompier ou vétérinaire mais moi je voulais être testeur de jeux, un métier où je pourrais jouer à longueur de journée et écrire des articles en y incrustant des vannes. Cette idée ne me quitta pas du CM1 à la 3ème où le destin me rattrapa. Mais oui vous savez bien, la période où l'on commence à choisir son orientation, où l'on choisis entre une voix générale ou professionelle. Alors que j'annonçais à mon prof' le métier que je souhaitais exercé, il me regarda d'un air ahurit pour me dire que ce n'était pas un vrai travail. Ce fut mon premier choc. Pourquoi ce n'était pas un vrai travail ?! On était payé pourtant ! Mais je n'étais pas en mesure de tout comprendre.

Le deuxième traumatisme eu lieu au lycée, quand cette saleté de conseiller d'orientation me dit qu'il n'y avait pas de "voie" pour être testeur et que je devais y renoncer. Il fallait s'y faire : je ne serai jamais rédacteur. C'est pour cela que pour moi, même si un jeu est une daube il ne me décevra jamais autant que ceci. D'ailleur, avec le temps j'ai appris que le métier n'était pas toujours rose, mais avouez que partir pour l'E3 a quelque chose de magique. Bref, maintenant ce n'est plus mon rêve et pourant...une petite partie de moi y croit encore. Après tout, la chance peut bien me sourire mais mieux vaut préparer ses études à côté.

Alors voilà, je sais que cette article est bidon par rapport aux autres, mais l'idée me traînée dans la tête depuis un petit moment et j'avais besoin de l'écrire. Promis, la prochaine fois je me rattrape et j'arrête de me lamenter !