(Note : cet article n'a pas vocation à être un test, mais simplement à évoquer mes souvenirs)

Bien que m'étant essayé aux trois volets "classiques" de la série, je n'étais pas vraiment un fan absolu de Crash. C'est à cause d'une démo que j'ai été happé par Crash Team Racing (CTR), démo que j'ai surexploitée avant de finalement mettre la main sur le jeu.

Les fous du volant

Vraiment superbe pour l'époque, agrémenté d'effets remarquable, comme à chaque épisode, les méchants chiens avaient repoussé les limites de la Playstation. La plupart des personnages plus ou moins déjanté de l'univers du bandicoot répondent présents, chacun ayant un style de conduite, et c'est un vrai plaisir de les affronter ("Et voilà Tiny !!!", "Bandicoot au pouvoir"...). Les circuits sont variés, avec des raccourcis pas évidents à prendre, des pièges, des turbos... Les items sont tous utiles, et les adversaires n'hésitent pas à les utiliser ; ce qui est renforcé par le fait que les huits concurrents sont très resserrés, on doit constamment bagarrer. CTR, ce ne sont que rarement des échappées en solitaire, mais plutôt des victoires à l'arrachée, toujours à la merci d'un missile ou d'une chute dans le vide. Il en résulte des courses hyper jubilatoires, palpitantes de bout en bout.

The Real Driving Simulator... ou pas

Mais la conduite a aussi son rôle à jouer, grâce au système de turbo : on y a droit à la réception d'un saut, mais aussi en effectuant un dérapage. A haut niveau, la maîtrise du turbo devient capitale, et on se régale à conduire nos petits bolides. Quelques circuits exigent une certaine maîtrise des trajectoires, et arriver à se concentrer sur la route tout en évitant tout ce que nos petits camarades nous balancent à la figure fait tout le sel du jeu. Mais pour le fan de Ridge Racer 4 que j'étais, la science du dérapage n'avait plus de secret pour moi...

Nitros j'aurai ta peau

Le sympathique mode aventure permet d'affronter et de débloquer les boss (dont Ripper Roo, mon idole), mais surtout d'amasser quantité de reliques, gemmes et autres cristaux en réussissant des défis de plus en plus corsés. Avoir atteint les 100% me remplit encore aujourd'hui de joie, certain Time Attack, Battle et l'ultime affrontement contre N. Oxyde ayant largement de quoi me faire arracher les cheveux. L'avantage avec la difficulté d'antan, c'est que le sentiment qu'on avait quand on réussissait dépassait largement ce que l'on peut ressentir avec les Trophées au rabais d'aujourd'hui.

Un des jeux auxquels j'aurais joué en pointillé sans arrêt depuis sa sortie, CTR aura finalement marqué ma vie de joueur plus que les Crash Bandicoot "classiques". A mes yeux toujours indétroné aujourd'hui, il mérite à coup sûr d'être redécouvert via notre ami le PSN.