Résumé :

Centre correctionnel
d'Attica. L'arrivée d'un détenu fait grand bruit. Le prisonnier vient en effet
d'être envoyé dans la cellule du Soul Man. Ce dernier, véritable légende
vivante, a tué tous ses compagnons de cellule. Pourquoi le jeune Félix a-t-il
alors été placé ici ? Soit on veut sa mort, soit il y a là un mystère. Commence
alors entre les deux hommes un étonnant jeu du chat et de la souris...

 

Critique
:
 

Après un bon premier
tome et un deuxième plutôt décevant, voici donc le troisième tome de la série
Le Casse, dirigée par Chauvel.

De ce troisième
opus, je retiendrais une mise en scène cinématographique, un polar pur et dur
et un huis clos saisissant entre un blondinet gringalet et un noir de nature
imposante, tous deux détenus au centre correctionnel d'Attica.

De nombreuses
questions nous assaillent dès la lecture des premières pages : l'action
va-t-elle se passer en 1964, l'année du casse, ou en 2003 dans la prison d'Attica
? Que vient faire ce blondinet dans la cellule du terrifiant Soul Man ?
Va-t-il en en ressortir vivant ?

Un dessin de
qualité, accompagnée d'un scénario très prenant et aux répliques
attirantes : « Il faut dire que les gars de l'époque avaient une autre
classe que les ploucs d'aujourd'hui, avec leurs gros 4x4 qui ressemblent à des
machines à laver sur roues », « pas de bras, pas de chocolat ».
Autre particularité de cette album, il n'y pas de casse à proprement parler,
mais cela n'est pas un défaut, au contraire.

Tout au long du
récit l'histoire gagne en intensité, et se termine par une fin excellente et...
surprenante. Un très bon troisième volume.

 

J'espère que les
trois prochains tomes seront à la hauteur de Soul Man.

 

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