Une chose que j'affectionne tout particulièrement dans ce genre de jeu est la possibilité de pouvoir vivre de façons crédibles dans cet univers. Et de quelles façons ? Par l'ajout au gameplay de mécanique, pas forcément utile, mais qui renforcent le côté vraisemblable du terrain de jeu.

 

                                                 1 : Un petit quelque chose qui manque...

Un de mes jeux favoris est Fallout 3, malgré tous les débats relatifs à ce titre, j'ai perdu de nombreuses heures dans les terres désolées et une des choses qui m'a un peu déçut, c'est l'absence d'animation lorsque l'on mange ou que l'on boit une boisson. Il me semble que pouvoir s'asseoir au bar du Brass Lantern, de commander un steak de brahmine et de voir son personnage le manger aurait renforcé la vraisemblance de l'univers.

Prenons GTA IV, lorsque l'on commande à manger dans un fast food, Nico se retrouve debout et avale son hamburger. Ici, l'action a un but précis, reprendre de la vie, mais il aurait été sympathique de pouvoir aller s'asseoir et de manger tranquillement.

 Certes, ces animations auraient peut-être alourdis le gameplay en cassant le rythme, mais rien n'oblige le joueur à les effectuer, il peut tout aussi bien se soigner avec des trousses de soins dans GTA IV, ou avec des Stimpak dans Fallout 3.

 

2 : On s'y croirait vraiment

 Mafia II n'est pas vraiment un Open World, dans le sens ou, malgré une ville ouverte, il n'y a rien à faire en dehors de la quête principale. Mais en dehors de ce bémol, de petits ajouts rendent l'univers extrêmement vrais. Le fait de devoir se coucher après la mission accomplie pour passer à la suite, de se lever en sous-vêtement et de devoir s'habiller, de pouvoir prendre à manger ou à boire dans son frigo.

 Un registre un peu à part avec Deadly Premonition, ou là aussi on a la possibilité de se raser, de changer de costume, de prendre le petit déjeuner, de faire laver sa voiture, ou de fumer une cigarette pour passer le temps.

 Toutes ses petites choses renforcent le jeu et on a un peu plus l'impression d'avoir affaire à un personnage en chair et en os qu'à un assemblage de pixel. On s'attache plus facilement, ils ont l'air plus réel.

 

3 : Non, vraiment là non

 Saints Row : The third fait partie de ces jeux qui ratent le coche en termes d'immersion. Plein de choses à faire, mais rien d'inutile, du coup le côté jeu vidéo nous revient en pleine figure et on a du mal à ne voir que des pixels. Mais si le jeu reste fun, l'environnement n'est pas crédible et la ville n'est réduite qu'à son aspect bac à sable.

 A ce niveau, L. A. Noire déçois lui aussi. Fort d'une narration solide et d'une ville de los Angeles reproduite fidèlement, Il n'y a rien en dehors de la trame principale. La ville est ouverte certes, mais ne sert que de décors. Qu'il aurait été agréable de pouvoir déguster un petit café avant de commencer sa journée, ou d'avoir un chez-soi pour pouvoir rentrer après une enquête durement menée.

 

4 : Oui mais on ne joue pas au Sims non plus.

 En effet tous ses éléments de la vie quotidienne font penser au Sims. Mais là où il s'agit d'une partie essentielle du jeu dans cette simulation, ils sont un plus, un ajout, une possibilité et non une obligation dans les jeux à environnement ouvert. Il est bien entendu que l'on joue à un Sleeping Dogs pour sa dose de combat et non pour le fait qu'on puisse laver le sang que l'on a sur soi après une dure bataille. Mais cet ajout renforce le jeu.

 En conclusion, ces mécaniques sont totalement inutiles donc forcément obligatoire, sur ce, continuons à prendre du bon temps dans des univers virtuels, qu'ils soient crédibles ou non.